La gestion administrative �d�sastreuse� de l�Assembl�e populaire nationale, celles �scandaleuses� des f�d�rations sportives nationales, principalement la FAF, et la gestion �mafieuse� des �uvres universitaires d�Alger sont les principales �affaires� �voqu�es par Hassen Aribi, invit�, hier, du Forum du journal arabophone El Youm. A l�occasion, il a annonc� l�intention des d�put�s de demander deux enqu�tes parlementaires. L�une pour la gestion de l�APN, l�autre pour soutenir dans sa d�marche de �salubrit� le ministre de la Jeunesse et des Sports. Sa�da Azzouz - Alger (Le Soir) - Le d�put� d�El Islah, premier parlementaire invit� du Forum de notre confr�re, n�a pas failli � sa r�putation. Comme de tradition, quand ce d�put� islamiste s�exprime, c�est pour r�v�ler un scandale, d�noncer des abus, ou solliciter des enqu�tes parlementaires sur la gestion de telle ou telle structure. Hier, c�est par �les agissements� du pr�sident du S�nat que Hassen Aribi a commenc� son intervention devant un parterre de journalistes des plus attentifs. Tout est mati�re � contestation selon le parlementaire qui en est � son deuxi�me mandat. �Ce qui se passe en ce moment et depuis un certain temps d�j� d�passe l�entendement. Il y a de plus en plus de recrutements de complaisance. Ils se font en totale contradiction avec la r�glementation.� Hassen Aribi affirme que depuis son arriv�e � la t�te de la premi�re Chambre, Amar Sa�dani collectionne les bourdes et les d�passements. �Tout est complaisance, � commencer par les d�placements � l��tranger dont ne b�n�ficient que ceux qui lui font all�geance.� Des d�tails, il en donne � chaque fois qu�un journaliste tente de le r�cuser. Pour lui, il est �vident que par son attitude, le pr�sident de l�APN veut r�duire cette Chambre parlementaire au silence jusqu'� la fin du mandat. Il en est convaincu, le pr�sident de l�APN agit de connivence avec le gouvernement pour �ter aux �lus du peuple le droit au contr�le. Principalement le contr�le des deniers publics. Ce membre de la commission d�fense nationale n�a pas m�ch� ses mots pour d�noncer la gestion des �uvres sociales de l�universit� d�Alger. Chiffre � l�appui, il a tent� de d�montrer ce que brassent les transports Tahkout dont le propri�taire �empoche plus de 22 milliards par mois, gr�ce � des lignes fictives�. Il s�en prendra particuli�rement au directeur des �uvres universitaires d�Alger. Avec moult d�tails, puis�s d�un dossier �solide�, il raconte comment cette direction est g�r�e, avec la complicit� d�un directeur central charg� des �uvres universitaires. Il se demande aussi pourquoi �Ouyahia ne d�clenche pas d�enqu�tes pour mettre fin � la gabegie. Une question qui fera dire � un journaliste que Hassen Aribi contribue, en rendant publique �l�affaire des bus Mahieddine Tahkout�, � alimenter la campagne de d�nigrement qui vise Ahmed Ouyahia que l�on dit partant � la fin de l�ann�e. Le d�put� s�en d�fend en soulignant que le dossier vient d��tre finalis� et se met � la disposition de tout responsable et de tout procureur de la R�publique qui veut s�en saisir. Rappelant le r�le des d�put�s en mati�re de deniers publics, il indique que qu�une motion demandant une enqu�te parlementaire sur la gestion des f�d�rations sportives a �t� initi�e. �Pour l�heure, 81 d�put�s ont sign� cette motion, c�est �norme quand on sait que la plupart ne sont pas l� et qu�il faut 20 signatures pour d�clencher l�enqu�te. Nous avons ajout� un paragraphe dans cette motion pour demander au ministre de la Jeunesse et des Sports de geler l�activit� des personnes responsables de la d�b�cle du sport alg�rien, � commencer par le foot ball.� Hassen Aribi, le verbe lapidaire, a fustig� ceux qui ont �pris de l�argent de l�Etat pour les r�sultats que nous connaissons�. Le d�put� a indiqu� que la motion demandant l�enqu�te allait �tre d�pos�e dans l�apr�s-midi d�hier. Pour lui, il est exclu qu�elle fasse l�objet d�un quelconque marchandage partisan. �Les d�put�s, toutes tendances confondues, marchent avec nous, le sport est l�affaire de tous.� Il en est de m�me pour la motion demandant une enqu�te parlementaire sur la gestion du successeur de Karim Younes.