La responsabilit� des parlementaires dans le contr�le du budget de l�Etat a �t� abord�e et sous �toutes les coutures� hier � la salle de conf�rences du si�ge de l�Assembl�e populaire nationale, APN. Il en sera de m�me aujourd�hui et demain. L�occasion : l�Atelier d��tudes et de formation sur l�analyse et le contr�le budg�taire par le Parlement. Sa�da Azzouz - Alger (Le Soir) -Une rencontre organis�e par les deux Chambres qui constituent le Parlement alg�rien, conjointement avec le PNUD et en collaboration avec le minist�re des Affaires �trang�res et le soutien financier des autorit�s de coop�ration du royaume de Belgique. Il nous a �t� pr�cis� que cet �atelier de formation d�expertise � l�adresse des parlementaires des commissions des finances, du budget et des affaires �conomiques des deux chambres du Parlement ainsi que des fonctionnaires l�gislatifs qui exercent aupr�s de ces commissions entre dans le cadre d�un projet d�appui au Parlement alg�rien financ� par le PNUD � hauteur de 500 mille dollars�. Partant du fait qu�un parlementaire doit ��tre form� pour l�gif�rer�, les conf�renciers, au nombre de 23, ont structur� l�ensemble de leurs interventions sur le r�le du parlementaire et sa responsabilit� politique dans le contr�le du budget de l�Etat. Ainsi, dans sa communication intitul�e �les voies et les organes parlementaires par lesquels s�exerce le contr�le budg�taire par le Parlement�, Benalia Boulahouadjeb, ex-ministre de l�Agriculture et de la P�che, a rappel� les moyens qu�offre la Constitution au parlementaire pour contr�ler. �Le parlementaire, en tant que repr�sentant du peuple, doit jouer un r�le de contr�le entre le gouvernement et le citoyen contribuable� a soulign� l�ancien pr�sident de la FAO, pr�sentement pr�sident de la commission finances et budget � l�APN. Le d�put� FLN a �voqu�, tout au long de sa dissertation, les dispositifs que poss�de le parlementaire pour contr�ler. Il citera, entre autres, les questions �crites et orales, les commissions d�enqu�te et �ventuellement la motion de censure dans le cas o� le programme du gouvernement n�agr�e pas. �On est loin d�en �tre l�, fera remarquer en marge des travaux un d�put� HMS qui estime qu�il ne sert � rien de discourir. �Le d�put� n�est pas sans ignorer les voies et moyens que lui donne la Constitution pour exercer son r�le de parlementaire. Il n�a pas attendu ce s�minaire pour recourir aux commissions d�enqu�te. Depuis pr�s d�une ann�e, les d�put�s ont demand� trois enqu�tes parlementaires, l�une concernant la gestion du Cous d�Alger et le myst�re des transports Tahkout, l�autre concernant la gestion de la FAF. A ce jour, aucune n�a abouti !� D�sabus�, l��lu salue n�anmoins cette initiative car elle rappelle que �le Parlement devrait effectuer des missions de contr�le et d��valuation des projets d�investissement publics d�analyser les conditions de r�alisation, d�appr�cier la pertinence et la qualit� du service public, et surtout de promouvoir l�investissement productif�, conclut Abdelkrim Harchaoui, apr�s avoir longuement abord� �les coh�rences des politiques publiques avec la rigueur budg�taire� dans la gestion et le contr�le budg�taires.