L��v�nement mondial dans le monde de l�automobile, ces derniers jours aura �t� sans conteste la simulation d�un crash test dans le centre de recherche et de d�veloppement de Renault, situ� dans la banlieue sud de Paris au profit exclusif des repr�sentants de la presse sp�cialis�e internationale. Plus de 300 journalistes de 30 nationalit�s diff�rentes ont �t� les t�moins privil�gi�s d�un des types d�accidents qui endeuillent quotidiennement la plan�te. Des moments tr�s riches en �motion immortalis�s par les nombreuses cam�ras de t�l�vision et autres appareils photo. Deux v�hicules flambant neuf, un Renault Sc�nic et une Clio III se t�lescopent dans un bruit assourdissant suivi d�un silence pesant et religieux. Si les occupants n��taient pour l�occasion que des mannequins, les d�g�ts �taient en revanche bien r�els et si impressionnants. Un choc frontal, avant gauche du Sc�nic contre avant droit de la Clio III lanc�s � 50 km/h, ce qui repr�sente 9% des accidents r�els. Dans ce cas, l�intensit� du choc subi par la Clio, notamment, correspond � celle d�un choc � 60 km/h. D�ailleurs, ce type d�accident repr�sente 25% des tu�s et 50% des bless�s graves dans les petites voitures. Et compte tenu de l�importance des d�g�ts � ce niveau de la rapidit� des v�hicules, il est � se demander qu�en serait-il � des vitesses sup�rieures. Signalons que la vitesse moyenne de 50 km/h utilis�e en effet lors des crash tests, correspond en r�alit� � ces instants fatidiques o� les conducteurs infortun�s dans un ultime effort de r�duire l�impact d�une catastrophe in�vitable, tentent de freiner l�allure du v�hicule. Il est vrai �galement que souvent les chauffeurs incrimin�s dans des accidents n�ont nullement le temps de r�agir � des situations impr�vues, ce qui r�duit encore davantage les chances de survie pour les passagers. Si la dur�e du crash test ne d�passe gu�re la fraction de seconde, sa pr�paration dure, par contre, des journ�es enti�res et n�cessite plus de 320 heures d�un travail pr�cis et minutieux. Les v�hicules, tout comme les mannequins, sont bard�s de capteurs et autres appareils de mesure pour recenser au final des milliers d�informations utiles pour la protection et la pr�servation des vies humaines. Au nombre de 224, ces capteurs sont destin�s � mesurer les acc�l�rations et les d�placement, et sont soutenus par 6 cam�ras autour de l�air de tir et 5 sp�cialement rapides install�es � l�int�rieur des mod�les capables de filmer � 1 000 images/seconde pour offrir aux techniciens de Renault l�opportunit� de d�tailler les diff�rentes s�quences de l�accident. Une fois le choc consomm�, le site de l�accident s�curis�, les journalistes encore secou�s, se pr�cipitent pour constater les d�g�ts. De prime abord, la violence de l�accident �tait telle que l�avant des deux v�hicules �taient pulv�ris�s et r�duit par endroits en des p�t�s de ferraille o� on distinguait difficilement le bloc moteur de la t�le ou des boucliers avant. Paradoxalement, l�habitacle est demeur� �tonnamment intact. Seuls signes de la collision, les airbags frontaux d�gonfl�s. Zone ind�formable, parce que rigide et renforc�e, l�habitacle est alors une v�ritable cellule de survie pour les passagers. Protagoniste de ce �duel� macabre, la Clio III � heureuse co�ncidence � a �t� �lue deux jours avant le crash test voiture de l�ann�e 2006 par un jury compos� de 58 journalistes de 22 pays europ�ens. Et � l�image de sept autres mod�les de la gamme Renault, elle a obtenu la note maximale des cinq �toiles au crash-test r�alis� par l�organisme europ�en EuroNcap. Ses concepteurs ont utilis� pour sa structure de nouveaux aciers et mat�riaux qui absorbent et dissipent mieux l��nergie cin�tique. Les parties avant, lat�rales et arri�re de la carrosserie sont con�ues pour subir une d�formation programm�e qui r�duit l�impact et la violence du choc sur les occupants. En partie sup�rieure de structure, l��nergie provoqu�e par le choc passe par le renfort de c�t� d�auvent, le montant de baie et les bandeaux de porte. C�est dire tout l�int�r�t accord� � la s�curit� des passagers lors de la conception de la Clio III. La s�curit�, mot cl� et leitmotiv dans la strat�gie de la marque au losange. Une d�marche cinquantenaire qui repose sur des fondamentaux mettant clairement en avant la s�curit� des passagers. cinquante ans de recherche et de d�veloppement de technologies visant � am�liorer le volet s�curitaire des v�hicules Renault. Au fil du temps, cette pr�occupation majeure s�applique d�sormais � l�ensemble des occupants, adultes et surtout enfants qui sont souvent plus expos�s et plus vuln�rables. Des syst�mes de retenue programm�e (SRP) ont �t� mis au point par Renault pour rendre encore plus efficace le dispositif de s�curit� � bord, airbags et ceinture associ�s au pr�tentionneur et � l�enrouleur bloqueur. Un autre syst�me Renault de protection 3e g�n�ration apparu sur Laguna II en 2001 combine des ceintures avec limiteurs d�effort et des airbags frontaux adaptatifs selon la violence du choc et la position du conducteur. Un autre th�me a �t� d�velopp� par le groupe fran�ais, � savoir le ph�nom�ne de sous-marinage, ou la propension des passagers arri�re � glisser sous leur ceinture, lors d�un choc et qui peut provoquer des l�sions graves � l�abdomen. Renault a ainsi install� sur ses mod�les, notamment Modus et Clio III des si�ges incorporant une bosse sous l�assise pour emp�cher le corps d�avancer. Autant d�innovations qui placent Renault en bonne position dans le carr� des meilleures firmes automobiles mondiales, en consacrant un chapitre important de son budget au volet s�curit�.