Chaque ann�e des sites diss�min�s � travers le territoire national sont propos�s pour un classement sur la liste Ramsar des zones humides d�importance internationale. La r�gion des Aur�s, qui ne poss�de que quelque 4082 hectares consid�r�s comme zones humides ne peut qu�esp�rer l�inscription du seul chott, celui de Djendli, situ� pr�s de Djerma, non loin de Batna-ville et qui s��tale � lui seul sur 3 000 hectares. Il faut avant tout savoir que les zones humides sont tout simplement des lacs, des marais, des chotts, des oasis et des sebkhas auxquels on ajoute les zones humides artificielles tels les barrages. Il faut aussi savoir que les zones humides naturelles sont mises en valeur dans le but d�une inscription sur la liste Ramsar et peuvent par l� �tre hiss�es au rang de r�serves naturelles avec un budget international cons�quent. La convention de Ramsar datant de 1971 et que notre pays a sign�e, est destin�e � la protection de par le monde des zones humides dont certaines sont devenues des d�charges sauvages � ciel ouvert et des vidoirs des eaux us�es. La pr�servation de l��cosyst�me a �t� jug�e n�cessaire tout comme l�exploitation judicieuse des sites. Pour rappel et depuis 1982, pas moins de 50 sites ont �t� class�s � l��chelle internationale dont les 4 plus r�cents sont situ�s � Oum El- Bouaghi. Comparativement � la wilaya d�Oum El- Bouaghi, par exemple qui poss�de 160 000 hectares de zone humide, la wilaya de Batna est relativement pauvre dans ce domaine mis � part la zone humide artificielle de Koudiat Lemdaouar avec ses 59 000 hectares de terres inondables mais qui ne peut esp�rer un classement destin� beaucoup plus aux sites naturels. Reste le chott Djendli que tout le monde esp�re voir appara�tre sur la liste de Ramsar du fait qu�il offre bon nombre de param�tres exig�s pour une �ventuelle inscription dont sa biodiversit� mais aussi et surtout du fait qu�il est fr�quent� chaque hiver par des milliers d�oiseaux migrateurs de diverses esp�ces, allant de la tadorne de belon, aux grues, aux h�rons jusqu�aux busards sans oublier l�importante colonie de flamants roses provenant d�Europe, qui d�ferlent chaque ann�e. Les intervenants dans le cadre de l�inscription d�un �ventuel site � l��chelle internationale insistent beaucoup sur les facteurs d�favorables, � savoir la mauvaise gestion des parcours dont le surp�turage qui provoque l��rosion du sol et son d�frichement, le d�tournement des eaux des sites naturels pour l�irrigation mais aussi le braconnage et la pollution qui menacent la faune. Nasreddine Bakha Mise en place d�un nouveau dispositif de gestion de la ville Un nouveau dispositif de gestion de la ville a �t� lanc� par le nouveau wali de Batna afin de permettre une meilleure prise en charge du citoyen. Ainsi, les 33 membres de l�APC ne seront pas seuls � se charger des multiples probl�mes qui se posent au niveau des quartiers d�une ville aussi grande que Batna. Ils seront aid�s dans leur t�che et dans un cadre purement organisationnel, sans pi�tiner sur leurs pr�rogatives d��lus, par des directeurs de l�ex�cutif en collaboration avec les associations de quartiers. C�est en ce sens que la ville de Batna a �t� divis�e en 18 secteurs. Chaque secteur est dirig� par un directeur de wilaya qui constitue, avec un ou deux membres de l�APC ainsi que les comit�s de quartiers, une �quipe �largie qui �tablira les besoins des citoyens et activera sur le terrain pour apporter des solutions aux probl�mes des citoyens et am�liorer leur cadre de vie. Vient ensuite la deuxi�me �tape de la mise en place d�une strat�gie o� des solutions sont donn�es et un objectif trac� afin de changer positivement et suivant les priorit�s la situation des habitants. Le meilleur point � signaler par rapport � cette strat�gie de d�veloppement un peu sp�cifique est relatif au fait que les citoyens peuvent proposer des solutions et sont de ce fait, impliqu�s dans la gestion de leur cit�. Le second point concerne cette fusion new-look et cet �lan collectif des �lus et des commis de l��tat pour r�gler sur le terrain et ensemble les probl�mes quotidiens v�cus par des centaines de familles en difficult� qui ne demandent qu�� vivre dignement.