La semaine olympique sport sud est pr�vue � partir du 26 d�cembre � Gharda�a. Le Comit� olympique alg�rien met les bouches doubles pour acc�l�rer l�organisation et r�ussir l��v�nement. Un couac, cependant, le staff de Mustapha Berraf ne pourrait compter sur l�apport de Mohamed Raouraoua, le vice-pr�sident du COA , ex-prochain pr�sident de la FAF et ancien commissaire g�n�ral de l�ann�e de l�Alg�rie en France. Raouraoua, qui a caus� la sanction sportive au football alg�rien et a �cart� la menace politique de la FIFA envers la FAF, a confirm� son retrait de la famille sportive en g�n�ral, et olympique en particulier, en d�posant mardi sa d�mission du bureau ex�cutif de l�instance olympique nationale ; juste moyen pour Hadj Raouraoua qui a re�u hier la notification de la FIFA � propos de la possibilit� de tenir l�AG �lective de la FAF quand il veut, l� o� il veut. Ce n�est pas un probl�me de calendrier qui pourrait influencer l�expertise de Koloskov Viacheslav, et �enivrer� J�r�me Champagne, le tr�s sp�cial d�l�gu� de Blatter aux affaires �sp�ciales�. Juste que cette d�mission de Raouraoua du COA �tait logique : Raouraoua est membre es qualit� de l�ex�cutif du COA, comme il l��tait d�ailleurs au sein de la commission des associations de la FIFA d�o� il avait annonc�, en marge du congr�s de Marrakech en septembre dernier, qu�il �tait d�missionnaire. Raouraoua �tait, fin novembre, pourtant l�envoy� sp�cial de Blatter � son altesse le prince Soltane Ibn Fahd Abdelaziz, ministre de la Jeunesse et des Sports saoudien et pr�sident de la F�d�ration saoudienne de football et de l�Union arabe de football (un beau cumul, sans qu�il y ait ing�rence gouvernementale . Il peut et/ou doit partir, c�est selon, sans que ladite instance soit tenue de provoquer une assembl�e extraordinaire. Ni ing�rence, d�ailleurs. Raouraoua continuera toutefois � exercer officiellement ses �talents�� au sein de la CAF et de l�UAFA. Et �a suffit � son bonheur. M�me � Dely-Ibrahim, o� le palais attend toujours ses �t�cherons� pour conforter la b�tisse, Raouraoua pourrait accomplir ses devoirs. Sauf que cette fois, il aura des difficult�s � se faire entendre par�Abdelkader Cha�bane. Celui-ci, candidat unique � la succession de son ex-patron, a mal accus� le coup quand Raouraoua accepta le deal propos� par Guidoum tendant � repousser l��ch�ance au 23 janvier. Non pas qu�il risque de rater la �CAN 2006 ou finalement l�Alg�rie est �qualifi�e�� (il y aura une bonne quinzaine d�officiels alg�riens, parmi lesquels Cha�bane, seront du rendezvous �gyptien). Cha�bane n�a pas peur de manquer un �pisode du feuilleton arabo-africain. Pour lui, le report de l�AGE autorise l��mergence de concurrents, lui qui se croyait �l�galement�� � la t�te du pouvoir footballistique au soir du 22 d�cembre prochain. Cha�bane serait-il la premi�re victime de la FIFA ? Mardi, dans l�enceinte de la f�d�ration, le pr�sident de l�Assembl�e populaire communale de Lichana (w. Biskra) n�a pas manqu� de faire savoir sa d�sapprobation vis-�-vis de ce qui est consid�r� par les observateurs comme un coup d�Etat scientifique (c�est l� o� le football passe pour �tre une science exacte !) en vocif�rant au visage de son �pr�sident�qu�il aurait trait� de tous les noms, mena�ant au passage de s�en remettre lui aussi � ses ma�tres dogmatiques au sein de son parti, le RND. Le rassemblement de Ouyahia, qui veut prendre le pouvoir du football, en pondant un d�cret qui aura raison de Raouraoua, mais pas de la FAF, saura-t-il convaincre son poulain de rester �sage et raisonnable��, en attendant pourquoi des �jours meilleurs�� ? Les menaces de Cha�bane envers Raouraoua ne peuvent, tout compte fait, d�f�rer de celles avanc�es par �Guidoum qui s�est attaqu� � un personnage blind�. En tous points de vue.