La secr�taire g�n�rale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, active sans rel�che � fa�onner de la substance organique � sa formation politique, pr�sidant et animant regroupement sur regroupement, depuis les derni�res �lections partielles. Jeudi, c��tait devant les animateurs (une trentaine) de la coordination nationale de l�Organisation des jeunes pour la r�volution (OJR) qu�elle exer�a son talent discursif. Le la�us, redondant et �videmment long, privil�gia, une fois de plus, l�observation � la recommandation. Sofiane A�t-Iflis - Alger (Le Soir) - L�entr�e en mati�re s�est voulue �tre � nouveau un r�cital de ce que la sc�ne internationale vit comme �v�nements. La responsable du Parti des travailleurs, comme pour prolonger l��volution de son aventure partisane dans le giron de la 4�me internationale, trouve singuli�rement important de coller � l�actualit� mondiale pour comprendre ce qui se passe chez nous. Aussi, � ses �disciples� du jour, elle conta l�Irak dans sa douleur, l�Afghanistan, la Syrie, le Liban menac�s, la lointaine Am�rique latine avec ses conqu�tes sociales et, pour �piloguer son tour du monde par le verbe, l�Alg�rie � travers ses �meutes et �son gouvernement ob�issant aux injonctions des institutions mon�taires internationales, le FMI et la Banque mondiale�. Son �tre politique forg� � la dialectique trotskyste, Louisa Hanoun, lit les �v�nements dans leur imbrication les uns aux autres. Une logique qui l�am�ne � affirmer que les difficult�s nationales ne sont, en v�rit�, que les cons�quences premi�res du nouvel ordre mondial. �Le nouvel ordre mondial menace chaque fois davantage�, soutient-elle. Alors nul �tonnement � l�entendre soutenir, son regard tourn� vers l�Alg�rie, que ce sont le FMI et la Banque mondiale qui dictent la politique financi�re nationale. �Le FMI a �dict� cinq mesures dans la loi de finances 2006, dont le prix de r�f�rence du baril de p�trole�. Inutile de dire qu�elle n�acquiesce pas cette ing�rence. L�on s��tonne cependant de ce que la secr�taire g�n�rale du Parti des travailleurs consid�re le plan de relance �conomique pr�parant les conditions pour la venue des multinationales, ceci alors que le groupe parlementaire de son parti a �t� favorable � la loi de finances compl�mentaire. �Le plan de relance �conomique est pour les multinationales. On am�liore pour eux.� Elle n�en pense pas moins, par ailleurs, des r�formes entreprises ou en perspective. �Toutes ces lois visent � l�galiser la pr�dation.� Quant aux organisations non gouvernementales (ONG), elles restent loin d�avoir bonne presse chez Mme Hanoune. Selon elle, ces derni�res repr�sentent une menace sur les souverainet�s nationales. Aussi abhorre-t-elle le concept m�me de soci�t� civile. La secr�taire g�n�rale du PT a, par ailleurs, l�inqui�tude fournie. Notamment � propos du devenir de la charte pour la paix et la r�conciliation nationale dont elle ne voit pas venir les textes d�accompagnement. Elle a aussi l�interrogation pas du tout innocente � propos de la pr�sence am�ricaine dans le Sud alg�rien. �Qui nous dit qu�ils n�ont pas de prisons secr�tes, comme en Europe ?� a-t-elle l�ch�, faisant sienne une interrogation dont se serait rendu auteur un journaliste.