La porte-parole du PT, Louisa Hanoune, a fait, jeudi à Alger, le point de plusieurs questions de l'heure liées à la politique nationale et internationale. Lors de la réunion de la coordination nationale de l'Organisation de la jeunesse pour la révolution (OJR), affiliée au PT, Hanoune a expliqué que cette rencontre intervient “dans une conjoncture particulière que traverse l'Algérie”, d'où la nécessité, a-t-elle dit, de “se serrer les coudes en vue de déjouer toutes les tentatives venant de l'extérieur et visant à nuire à notre pays”. L'intervenante pour laquelle le peuple algérien “a prouvé son attachement à la paix en plébiscitant, le 30 septembre dernier, la charte pour la paix et la réconciliation nationale”, a, toutefois, déploré le fait que cette démarche, initiée par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, “n'ait pas été suivie de textes d'application à même de concrétiser cette charte sur le terrain”. Abordant le volet économique, la conférencière a émis “certaines réserves sur la politique de privatisations menée par le gouvernement”, appelant, dans ce sens, “à mettre en place une politique sociale à même de prendre en charge les couches défavorisées et de protéger les travailleurs contre les retombées de l'ajustement structurel des entreprises”. De même qu'elle a mis en garde contre le désengagement de l'état dans certains secteurs stratégiques, ce qui pourrait, selon elle, “avoir des conséquences néfastes sur l'économie nationale”. R. N.