Les habitants de l�immeuble dit �La Parisienne� � Alger-centre a �t� assi�g� aux environs de 16h00 par un impressionnant dispositif de policiers. En pr�sence du wali d�l�gu� de Sidi- M�hamed, du maire d�Alger-centre et de nombreux �lus de la commune, il a �t� enjoint aux trois locataires, de lib�rer leurs appartements. Sachant leur b�timent mena�ant ruine, les locataires n�auront pas manqu� d�obtemp�rer � plus forte raison qu�au cours de la m�me journ�e un h�tel s�est effondr� � quelques encablures. Ces derniers auront n�anmoins insist� aupr�s des responsables de l�administration pour savoir ce qu�il va advenir d�eux. La r�ponse des responsables locaux aura �t� aussi laconique qu�ambigu�. �Sortez d�abord, on ne peut rien vous dire pour le reste, mais fiha khir incha Allah (il y a un bon espoir)� Ayant confiance en leurs responsables, les infortun�s ont accept� de lib�rer leurs appartements. C�est ainsi que leurs effets ont commenc� � �tre d�m�nag�s par des agents sp�cialement affect�s � cette t�che. Vers 21h00 de la journ�e de mardi �coul�, nul n��tait au courant de la destination qu�allaient prendre les camions r�quisitionn�s pour le d�m�nagement. Ce n�est qu�aux environs de 22h30 qu�un �lu convoque un briefing avec les locataires concern�s. Il leur sera expliqu� que les camions charg�s des objets personnels vont �tre transf�r�s dans un entrep�t qui d�pend de l�APC d�Alger-centre. Il sera �galement demand� aux familles de trouver o� passer la nuit avant de leur signifier qu�il leur fallait en outre �tre � l�entrep�t t�t dans la matin�e de mercredi pour prendre la route vers une destination encore inconnue. A 7h30, les infortun�s sont d�j� au rendez-vous, mais aucun responsable n�est venu � leur rencontre. Ce n�est qu�aux envions de 15h00 qu�une personne est venue leur annoncer une triste nouvelle. L�APC d�Alger-centre n�est pas responsable de leur devenir. Ils sont orient�s vers la da�ra de Sidi-M�hamed. Dans cette administration o� l�on se montre plus disponible, il leur sera encore demand� de patienter au lendemain, un autre rendez-vous a �t� fix� � l�entrep�t des Quatre-Canons. Affaire � suivre.