L�observatoire de l�emploi f�minin du groupe Sonatrach s�est dot� d�une nouvelle branche � l�Enip. Elle sera pr�sid�e par Boua�far Hafida, chef de service d�veloppement et recherche au complexe CP1K, doctorat en g�nie en polym�res (p�trochimie). Son installation a eu lieu en pr�sence du vice-pr�sident aval Feghouli Abdelhafid et Fay�al Abas, repr�sentant du P-DG de Sonatrach. Enip est la cinqui�me entreprise au niveau national, apr�s l�ENSP, l�Enago, l�ENTP et Naftal, et la premi�re dans la zone p�trochimique de Skikda � se voir doter d�un observatoire de l�emploi f�minin. Cette d�marche intervient dans le cadre du processus lanc� le 11/02/2002 (date de cr�ation de cet observatoire) ayant pour objectif avou� la promotion de l�emploi f�minin et la lutte continue contre la discrimination entre les deux sexes, notamment dans l�acc�s aux postes de responsabilit� ou aux postes de travail tout court. �Egalit� des chances� pour les deux sexes semble �tre le leitmotiv � concr�tiser sur le long terme. Dans ce contexte, �la casse des tabous� a bouscul� la tendance ambiante, et m�me la l�gislation du travail en vigueur, � travers le recrutement d�un groupe de femmes au complexe d�Oran, pour un essai de douze mois, � compter du mois de janvier 2006, pour un travail de nuit, une information qui nous a �t� donn�e par le VP aval lors de la conf�rence de presse qu�il a anim�e en marge de la journ�e de sensibilisation sur le risque industriel qui se tenait dans la salle de conf�rences du terminal. La politique de Sonatrach devra permettre la concr�tisation d�un �quilibre qui semblerait difficile � r�aliser, compte tenu des pesanteurs socioculturelles et de l�existence d�activit�s � caract�re masculin (le travail technique, le syst�me des quarts...). Nonobstant ces facteurs, le mot d�ordre a �t� lanc�, exprim� par une directive relative � la promotion de l�emploi f�minin �manant du ministre de l�Energie et des Mines, en r�ponse aux recommandations �mises par la composante de l�observatoire au niveau national et faites sur la base d�un travail s��talant sur quatre ans. Ladite directive est une instruction � l�endroit des d�cideurs de �concr�tiser leur volont� et leurs engagements � mettre en pratique les principes d��galit� des chances et d��quit� entre les hommes et les femmes selon les principes suivants : en mati�re de recrutement, de formation, et d��volution des carri�res, de promotion et de suivi de l�emploi f�minin et en mati�re de communication� et ce, pour reprendre les propres termes contenues dans le d�pliant s�y rapportant. Parmi les points � prendre en consid�ration et �num�r�s dans ladite directive : l�inscription de la promotion de l�emploi f�minin dans les politiques des ressources humaines et la traduire en objectifs de recrutement, de formation et de promotion, adaptation de la r�glementation interne des entreprises (convention collective, r�glement int�rieur...) au principe de non-discrimination � l��gard des femmes, offre de nouveaux services au personnel, notamment f�minin, permettant de concilier vie personnelle et familiale, et vie professionnelle (institutions pr�scolaire, garde des jeunes enfants scolaris�s, infrastructure d�accueil dans les zones isol�es), mise en place des cellules d��coute, anim�es par un personnel qualifi�, pour la prise en charge de la question du harc�lement sous toutes ses formes, et veiller dans toutes les actions de communication � promouvoir une image positive de la femme travailleuse. A souligner �galement que l�observatoire, pr�sid� par Boua�far Hafida et constitu� de sept membres, aura pour mission la r�flexion et la formulation de propositions pour la promotion de l�emploi f�minin au niveau de l�Enip � travers ses trois filiales (Centre, Est et Ouest). Cette derni�re emploie 217 femmes, soit pr�s de 10% du personnel qui est de 2 275 employ�s. Parmi elles, 110 seulement, soit 4 % du chiffre global, sont des dipl�m�es de l�universit�.