La deuxi�me r�union de l�ex�cutif communal des Aghribs, consacr�e aux d�lib�rations sur le budget de la deuxi�me tranche de la subvention d��quilibre et le budget primitif 2006, s�est d�roul�e sans anicroches, domin�e par une s�r�nit� et une volont� d�aller vers le d�tail. Rappelons que l�assembl�e locale, � majorit� RCD, est compos�e de 9 si�ges et que l��lu FFS, sur les deux r�unions programm�es, brilla � deux fois par son absence. Quant aux deux repr�sentants du FLN, malgr� une pr�sence manifeste de par leurs questionnements, il n�ont �mis aucune r�serve, autrement, ils ont adh�r� aux d�cisions prises sanctionnant les votes � l�unanimit�. L�autre fait qui m�rite une attention particuli�re est la sant� financi�re de la municipalit�. Aghribs avec ses 15 000 habitants compte parmi les communes les plus pauvres de la wilaya. Plus pr�s des chiffres, la r�alit� �tonne encore plus. En ce sens, chaque ann�e une demande de subvention d��quilibre est �tablie. En termes crus, c�est une demande d�aide pour communes d�ficitaires. A titre indicatif, les charges obligatoires (salaires, participations...) repr�sentent 83% du budget de fonctionnement, soit 17% seulement � r�partir pour les affaires courantes de l�APC qui, du reste, ne d�passent gu�re les 2 620 000 DA. Une somme assur�ment d�risoire et pour avoir une id�e, le budget allou� � la r�num�ration du personnel d�passe le triple de ce montant. Le chapitre relatif aux recettes se r�sume aux finances g�n�r�es par le transport scolaire, le souk et le bail des locaux commerciaux. Trois secteurs qui n�atteignent pas le million de dinars de recette annuelle, un chiffre exhaustif, selon les services concern�s, car assujetti � plusieurs facteurs, et c�est dans le meilleur des cas que l�on peut le r�aliser. Plus explicitement, si ces recettes �taient plus consistantes, les charges ne repr�senteraient plus 83% du budget global (BG) mais moins. L�objectif principal assign� par le pr�sident Irm�che et son staff �tant l�achat d�un fourgon et l�am�nagement d�un camion, tous deux pour les besoins du ramassage scolaire. Une d�cision non fortuite car, selon l�ex�cutif actuel, une partie du mat�riel existant et pr�vu � cet effet a �t� vendue par l�ex-pr�sident. Celui-ci en proc�dant � la transaction avait encaiss� 2 030 000 DA, cette somme aurait suffi � financier l�objectif pr��tabli s�il n�en avait pas tronqu� presque la moiti� pour l��clairage public d�un des villages. C�est donc naturellement que l�achat s�impose. Pour ce faire, la somme restante n�a pas suffi, en plus, il a fallu ajouter les 10% affect�s � l��quipement, cons�quence : toute l�escarcelle communale a �t� vid�e. Pour pouvoir chiffrer le budget allou� � chaque secteur, la m�thode s�appuie sensiblement sur les d�penses de l�exercice �coul�. Dans le cas des Aghribs, les chiffres constat�s dans l�exercice pr�c�dent, dans bien des cas, sont al�atoires selon les r�dacteurs du nouveau document, une des cons�quences de la gestion du mandat ant�rieur. Par exemple, pour arr�ter les montants des frais de mission, il a fallu faire appel aux chiffres du mandat 97/2002, ou encore la v�tust� du parc roulant emp�che d�avoir des pr�visions fiables quant � sa gestion, sans oublier l�assurance de ce m�me parc qui doit faire l�objet d�un transfert vers la SAA car l�ancien partenaire, en la mati�re, tarde souvent � les rembourser ou � rembourser les tiers. Des d�tails qui, � la longue, repr�sentant un vrai casse-t�te chinois pour �laborer le budget. Pour les mesures relatives au plan communal de d�veloppement (PCD) 2006, une liste a �t� dress�e qui concerne l�assainissement, l�AEP et les routes. Il faut dire qu�elle s�allonge � n�en plus finir, ce qui d�note du d�labrement atteint. Pour les �lus pr�sents, cette r�union a eu le m�rite de d�voiler la gravit� d�abord de la situation ensuite la difficult� de sa gestion.