La crise qui couve n'est pas près de connaître son épilogue. Près de deux mois maintenant après les élections partielles du 24 novembre dernier, la crise qui couve au niveau de l'APC de Tichy, entre un P/APC issu de la liste FFS avec une majorité relative (4 sièges) et les deux opposants à savoir, le FLN (3 sièges) et le RCD (2 sièges), n'est pas près de connaître son épilogue. En effet, la réunion du 28 décembre passé où le P/APC a procédé à la présentation des commissions, budget supplémentaire (bs) ainsi que le renouvellement des contrats, les cinq élus du FLN et RCD ont tout bonnement rejeté tout en bloc. Tout en exigeant d'abord l'installation de l'exécutif avec bien sûr l'obtention des deux vice-présidences condition sine qua non pour le dénouement de la crise. Une demande qui est restée lettre morte et depuis c'est le statu quo. «Cet état de fait est imputé exclusivement à l'entêtement d'un P/APC qui refuse d'associer les deux formations politiques (FLN et RCD) dans l'exécutif», lit-on dans un communiqué signé par les cinq élus et rendu public. En outre, en vue d'éviter un éventuel blocage, ces derniers ont adressé, ces jours-ci, une correspondance au P/APC, l'invitant à tenir une réunion dans les plus brefs délais, nous déclare-t-on, chose ajoute-t-on, qui a été refusée par le maire, arguant que cela relève de ses prérogatives en évoquant surtout les articles 14 et 47 du code communal dans sa réponse à cette demande. Seulement, cette situation qui perdure dont les enjeux ne sont pas faciles à discerner, risque de faire connaître à la localité un grand retard en matière de développement local. Pour preuve, des projets sont en souffrance à l'instar notamment des travaux de revêtements de la piste Aït Idris, sur les hauteurs de Tichy, qui a bénéficié dans le cadre des PCD d'une enveloppe de 1 milliard de centimes. Mais pour débloquer cette somme ainsi que l'entame des travaux, le dossier dudit projet doit passer par la commission des marchés qui est au demeurant inexistante. Quant au budget supplémentaire (subvention d'équilibre), deuxième tranche qui doit être voté par une délibération, il n'est pas encore adopté en raison de l'inexistence de l'exécutif surtout quand on sait qu'à partir de cette rallonge d'argent on effectue des achats, le payement des factures et autres salaires. Par ailleurs, le P/APC dans une réponse à ses détracteurs, accusent ces derniers, dans une déclaration rendue publique, «d'irresponsabilité et de manque de bon sens pour débloquer la situation» à même d'oeuvrer en commun pour le bien de la communauté.