L�Institut national de sant� publique (INSP) vient de publier une enqu�te nationale sur la morbidit� hospitali�re. Aucune interpr�tation des les r�sultats diffus�s. Ces derniers ne peuvent indiquer si oui ou non nos h�pitaux offrent les soins ad�quats, pour ne pas dire les meilleurs, aux malades ? Ilhem B.Tir - Alger (Le Soir) - Les r�sultats pr�liminaires de l��tude sur la transition �pid�miologique et l�impact sur la sant� en Afrique du Nord (Transition Health Impact in North Africa (Tahina), qui s�inscrivent dans le cadre du projet de recherche financ� par l�Union europ�enne, viennent d��tre communiqu�s sans grand commentaire. L�on s�interroge s�il s�agit de taux d�hospitalisation ou de morbidit�. L�enqu�te men�e par l��quipe de L�INSP a pour objectif de �renforcer la capacit� des services de sant� � g�rer les probl�mes pos�s par l�avanc�e de la transition �pid�miologique � travers une strat�gie globale, int�gr�e et multisectorielle et � accorder plus d�attention � la pr�vention des maladies chroniques non transmissibles, et ce dans tous les secteurs concern�s par les changements dans les modes de vie�, a soulign� le docteur Atek, �pid�miologiste, chef de d�partement d�information sanitaire � l�INSP et coordonnateur scientifique du projet en Alg�rie, dans une d�claration faite en octobre dernier � un journal francophone. Selon lui �l��laboration d�une strat�gie d�intervention n�cessite, avant tout, une enqu�te nationale en tenant compte de la sant� de la population qui se mesure par diff�rents indicateurs�. L�enqu�te s�est d�roul�e � travers 16 wilayas du pays, selon un indice global sanitaire pour l��valuation des causes de la morbidit� hospitali�re et a port� sur un nombre de 19 189 patients hospitalis�s du 15 avril au 30 avril 2003, l�enqu�te a fait ressortir que les accouchements repr�sentent 17,9% sur l�ensemble des hospitalisations, soit 3443 sur 19 189 hospitalisations. Le total des patients hors accouchements est de 15 746. La r�partition par sexe montre que 46,3% des patients sont de sexe masculin et 53,7 sont de sexe f�minin. Les maladies digestives repr�sentent 9,7%, les affections maternelles 9,2%, les l�sions traumatiques 7,1%, les maladies infectieuses et parasitaires 5,5 %, les affections des voies respiratoires 5,4%, les maladies cardiovasculaires 4,9%, les tumeurs malignes 3,5 %, les affections p�rinatales 2,5% et le diab�te sucr� 2%. Les pourcentages affich�s sont multiples et diff�rents selon la tranche d��ge. Ces r�sultats ne peuvent renseigner sur la r�alit� au niveau de nos h�pitaux, d�autant que les �chantillons consid�r�s dans une p�riode (avril 2003) relativement lointaine peuvent induire en erreur puisque la pr�dominance des pathologies change d�une p�riode � une autre. Par ailleurs, l�on se demande � quoi servent les bilans mensuels demand�s exig� de chaque service avec le nombre d�examens, les hospitalisations� si ces chiffres ne sont pas exploit�s.