Chaque escroc a son rayon d�action, chacun a son cr�neau visant une frange bien d�termin�e de victimes potentielles, certains visent les chercheurs d�emploi ou de visas, d�autres de vieilles filles � marier. Ceux dont nous allons relater leurs exploits visent gros, le mensonge peut galoper longtemps, mais la v�rit� finira toujours par les rattraper. Ainsi se r�sume le verdict du tribunal correctionnel de Sa�da, prononc� mardi, un an de prison ferme pour l�escroc d�nomm� M. Nordine qui se faisait passer pour un colonel, sa complice, H. Nawel a �t� acquitt�e, il la pr�sentait aux gens comme �tant la fille du g�n�ral Tewfik. Moyennant une coquette somme d�argent, l�escroc en question avait promis � un infirmier, du nom de Bougarne qui exerce � l�h�pital de Mecheria, un poste de directeur de wilaya de la sant� publique. Ce dernier ayant cru l�escroc qui allait devenir l��poux de sa ni�ce, C. Zakia, pourtant en instance de divorce, a accept� de lui remettre une partie de la somme que l�escroc lui avait demand�e. Selon l�avocat, Ma�tre Khezzaf, cet escroc aurait pu continuer d�arnaquer les gens s�il n�avait pas �t� intercept� � temps par les �l�ments du DRS qui l�ont �pingl� � l�int�rieur de la BDL de Na�ma au moment o� il allait toucher 50 millions de centimes que l�infirmier qui les avait plac�s auparavant voulait retirer de son compte bancaire une partie de la somme demand�e. Une autre affaire d�escroquerie a d�fray� la chronique � Sa�da, ces derniers temps et dont le monde universitaire en parlait, c�est cette plainte d�pos�e au niveau de la justice et dont une copie remise � notre journal parle d�un enseignant de philosophie � l�universit� Es-Senia-Oran qui avait promis un magist�re au fils d�un citoyen r�pondant aux initiales O. H., titulaire d�une licence de langue fran�aise en �change d�une somme d�argent. Ce citoyen crie carr�ment � l�arnaque � qui veut l�entendre. Selon la copie de plainte, �cet enseignant (Bezziah M.) universitaire m� par des desseins inavou�s, m�a laiss� appara�tre ses v�ritables intentions en pr�tendant �tre bien introduit � l�universit� d�Oran. Il n�h�sita � aucun moment et ne s�embarrass�t point de scrupules, il me proposa une aide d�sint�ress�e la premi�re fois en me demandant de lui fournir un dossier et me remit une documentation et ce n�est que la deuxi�me fois qu�il vint me demander de l�argent ou du moins une partie de la somme dont je devais m�acquitter une fois les r�sultats proclam�s�. Apr�s une attente �maill�e d�engagements fermes et de promesses all�chantes pour obtenir ce dipl�me de magist�re pour son fils, notre citoyen A�t Ouali s�est trouv� devant une r�alit� qu�il n�est pas pr�s d�oublier, il vient tout simplement d��tre arnaqu� par un prof d�universit�. Dr�les d�hommes et dr�les d��poque.