�Les extensions urbaines seront d�sormais interdites dans quarante-huit communes c�ti�res sur les 125 que compte le littoral alg�rois, s��tirant de Ch�noua � Cap Djinet�, c�est ce qu�a d�clar� le ministre de l�Environnement et de l�Am�nagement du territoire, Ch�rif Rahmani, hier � l�occasion de la cl�ture du Programme d�am�nagement c�tier de l�Alg�rois (Paca) initi� en 2002. Sans apporter plus de d�tails sur cette mesure, le ministre de l�Environnement a affirm� que l�interdiction sera effective incessamment une fois adopt�e en Conseil de gouvernement. Erosion c�ti�re, consommation du foncier agricole, pollution marine, surexploitation, rejet toxique, la mer est devenue un r�ceptacle de d�chets de toute sorte. A titre d�exemple, le constat en mati�re d�avanc�e du b�ton sur les terres agricoles est sans appel. De 1960 � 1993, la r�gion alg�roise a perdu 12 650 hectares de surface agricole dont 1010 hectares dans les plateaux c�tiers. Autre exemple, aussi �loquent, la c�te de l�Alg�rois, qui s��tend sur plus de 112 km, de Cap Djinet � l�ouest � Chenoua � l�est o� pr�s de 10% de la population alg�rienne y est concentr�e, soit environ 3 millions de personnes, re�oit quotidiennement 250 000 m3 d�eaux us�es. Au niveau national, les agglom�rations c�ti�res et celles situ�es dans le bassin tellien causent un pr�judice �norme � l��quilibre �cologique. 1 053 907 m3 d�eaux us�es sont rejet�es quotidiennement dans les 11 ports principaux d�Alg�rie. Au regard de la menace grandissante de la pollution, la mise en �uvre du Paca qui entre dans le cadre global du Plan d�am�nagement de la M�diterran�e est plus que n�cessaire. Outre la protection du littoral alg�rois de la pollution et de l��rosion, le Paca vise � valoriser les richesses touristiques et �conomiques du littoral et � r�duire la pression d�mographique sur la bande c�ti�re � travers la cr�ation de nouvelles villes. Cette pr�servation englobe �galement la protection des zones humides, la protection des plages, l�am�lioration du traitement des d�chets solides et liquides. A ce titre justement, Ch�rif Rahmani a indiqu� que plus de 300 milliards de centimes seront d�bloqu�s pour r�duire le d�versement des d�chets toxiques industriels dans oued El Harrach par la construction de station d��puration.