Les techniciens de l�OPGI ont effectu�, derni�rement, une mission de travail dans le chef-lieu de la commune de Mizrana. L�objet de leur visite c�est de faire les travaux de sondage du sol d�une assiette de terrain situ�e � proximit� du si�ge de l�APC pour la construction de 90 logements sociaux aux profit des familles d�munies. Cependant, le terrain en question est d�j� retenu pour la r�alisation d�une partie des locaux commerciaux revenant aux ch�meurs habitant le village d�A�t Sa�d offert aux collectivit�s par le pr�sident de la R�publique. Mais ceci n�est pas le v�ritable probl�me. L�absurde de ce programme r�side ailleurs. En effet, la formule actuelle du logement social telle que pr�conis�e par l�OPGI est loin d��tre int�ressante et adapt�e aux besoins des familles destinataires. Pour preuve, la concentration des cas sociaux dans le chef-lieu de la commune rurale o� il n�existe aucun tissu industriel ou �conomique capable de g�n�rer des emplois ne fera certainement qu�accentuer encore plus le d�nuement de ces m�nages et organiser l�attroupement des pauvres de la commune dans un seul lieu. Les villageois de la commune de Mizrana s�appuient sur leurs jardins et leurs b�tails pour subvenir � leurs besoins et bloucler les fins de mois difficiles. Aussi, les parquer dans des appartements exigu�s loin de leurs terres et de leurs animaux fera d�elles des familles encore plus appauvries et vuln�rables. Questionn� � ce sujet, le P/APC de Mizrana, Mohamed Hachemani, s�est dit � favorable � la r�partition de ces aides sur l�ensemble des villages, l� o� le probl�me du foncier communal ne se pose pas�. �Comme �a les familles seront relog�es dans des logements d�cents sans pour autant abandonner leurs occupations.� C�est une fa�on de fixer les citoyens dans leurs lieux de r�sidence d�origine�, poursuit le maire. Par ailleurs, le cas de personnes qui ont d�j� b�n�fici� d�un logement social par le pass�, apr�s le s�isme du 21 mai 2003 et qui, � ce jour, n�ont pas pu s�adapter dans leur nouvel lieu de r�sidence, pour des raisons �videntes, demeure un exemple � m�diter. �Depuis que j�habite dans cet immeuble je suis oblig� de me s�parer de mes b�tes et je ne peux plus m�occuper de ma terre comme avant � cause de l�espace et de l��loignement. Pourtant elle m�ont �t� d�un grand secours�, nous confie un b�n�ficiaire de logement social au chef-lieu de Mizrana. Enfin, � rappeler que �ce proc�d� de concentration des familles d�munies dans des immeubles loin de leurs lieux de r�sidence d�origine�, s�inscrit en totale contradiction avec les efforts d�ploy�s par la politique actuelle du gouvernement, plus particuli�rement le d�partement de Sa�d Barket, qui tente par tous les moyens (aides et subventions dans le domaine agricoles et �levage) d��viter les d�placements r�sidentiels des citoyens des zones rurales. Mohamed Ghernaout LARBAA-NATH-IRATHEN L�habitat rural peine � d�coller Afin de r�pondre dans l�imm�diat � la demande sociale au titre de l�habitat rural, les services communaux proc�dent, depuis la semaine derni�re, � la v�rification des dossiers des postulants en organisant des sorties � travers les quartiers et villages de la commune. Il a �t�, en outre, engag� une op�ration de sensibilisation de 899 pr�-b�n�ficiaires qui ont �t� jusqu�� pr�sent recens�s pour faciliter l�ex�cution des programmes de construction et r�aliser des logements ruraux dans les meilleurs d�lais. L�am�lioration des conditions d�habitat en zones rurales serait l�un des cr�neaux moteurs pour avancer dans la concr�tisation du programme de construction de logements lanc� depuis longtemps par la municipalit�. La ville de Larba�-Nath- Irathen �tant �orpheline� de terrains pouvant accueillir le programme de 540 logements, toutes formules confondues inscrits dans le plan quinquennal 2005-2009 et les assiettes vierges �tant des propri�t�s des domaines militaires ou domaniaux, la concr�tisation de ce vaste programme doit in�luctablement passer par la promotion du logement rural, o� diverses assiettes existent � travers les villages pouvant servir des sites, ou encore, vu l�engouement des populations pour l�habitat rural, encourager l�auto-construction, conform�ment aux directives du minist�re de tutelle. De plus, le chef-lieu de la commune ne supportant plus l�urbanisation acc�l�r�e le plus souvent mal ma�tris�e. La ville ne remplit plus cette fonction d�espace convivial, synonyme d��panouissement et de cr�ation de nouvelles valeurs et autres symboles. D�o�, d�ailleurs, cette nouvelle probl�matique li�e � la gestion de la ville dans tous ses volets, urbanisme et environnement surtout. L�on se demande, a fortiori, � quand la mise en �uvre du PDAU, pourtant achev� et approuv�, pour red�finir les r�gles d�urbanisme et le respect de la r�glementation. Sur le terrain, la r�alisation du programme d�habitat rural peine � d�coller. Des obstacles existent. L�agr�ment du b�n�ficiaire par la Caisse nationale du logement, l�adoption du permis de construire et l��ternelle absence d�actes de propri�t�s constituent les raisons majeures qui ralentissent son ex�cution.