La manifestation a d�but� depuis le quartier populaire de la Glaci�re � la sortie est d�Alger. Aussit�t, l�alerte est donn�e et les �l�ments de la police anti�meute prennent position. A l�entr�e de la rue de Tripoli de Hussein-Dey, des policiers anti�meute prennent position et filtrent les va-et-vient. Point de rassemblement. La circulation routi�re est dense au niveau du carrefour situ� � l�entr�e de la rue de Tripoli donnant acc�s tant vers l�autoroute est et qu�ouest. Il est onze heures pass�es de quelques minutes, les manifestants, dont la plupart sont des lyc�ens, ont march� depuis les �tablissements situ�s dans les localit�s de Bachjarah, Oued-Ouchaieh et m�me d�El-Harrach. Le mot d�ordre circulait depuis la matin�e, dans les �tablissements de l��ducation nationale se trouvant � l�est d�Alger. Les manifestants, dont la moyenne d��ge ne d�passait pas la vingtaine, voulaient se diriger vers la place du 1er-Mai. A ce niveau, il est pr�vu un rassemblement pour exprimer �Notre col�re et notre indignation au sujet des caricatures ayant port� atteinte au Proph�te Mohamed (QSSSL)�. Le premier carr� des manifestants est vite dispers� par les services de l�ordre. �Ils sont soient des lyc�ens soient des coll�giens. Ceux qui les ont pouss�s � sortir dans la rue sont rest�s chez eux ou se sont retir�s pour suivre l��volution de la situation de loin�, commente un officier de police. Ayant eu vent de la manifestation, des commer�ants au niveau de la rue de Tripoli ont pr�f�r� baisser rideau �pour �viter des surprises� �C�est par pr�caution que j�ai d�cid� de fermer ma boutique�, explique pour sa part un bijoutier. Pendant ce temps, un h�licopt�re de la S�ret� nationale survole les quartiers populaires de Bachdjarah, la C�te rouge et la cit� des Palmiers. Dans ce quartier ou dans les autres pr�cit�s, on annonce des attroupements de jeunes parmi eux des jeunes filles sortant droit de leurs lyc�es. Le nombre des manifestants qui �tait d�une cinquantaine a doubl�. On tente de regagner de nouveau la rue de Tripoli. Mais en vain. Les policiers anti�meute sont toujours l�. Point d�attroupements. La dissuasion se lit sur les visages de ceux qui ont voulu regagner la place du 1er-Mai. Au niveau de cette derni�re, au moins trois fourgons de police ont pris position non loin du jet d�eau de la place de la Concorde (1er-Mai). Des policiers aussi bien en civil qu�en tenue sont sur le qui-vive. Ils scrutent tous les d�placements et n�h�sitent pas � intervenir, lorsque un mouvement d�attroupement est remarqu�. La station de l�Onou (transport des �tudiants) jouxtant la place du 1er-Mai est vite �vacu�e. Les policiers, talkie-walkie � la main sont � l�aff�t de la moindre information en provenance des quartiers o� les premiers attroupements ont �t� signal�s. Treize heures. La tension baisse. Le rassemblement n�a pas eu lieu. Le dispositif de police est d�s lors all�g�. Abder Bettache