Les citoyens de la ville de Khemis-Miliana et de toutes les localit�s de la r�gion ne se sont pas encore remis du choc apr�s avoir appris la nouvelle de l�agression dont a �t� l�objet le Dr Ahmed Benkhedouma. Ce dernier tient un cabinet dans cette ville et r�side � A�n-Defla o� il a �t� agress� dans sa maison vers 7 heures, le 26 ao�t 2005. Il a d�c�d� le 1er octobre 2005 des suites de ses blessures. Pendant les semaines o� il �tait en soins intensifs dans une clinique sp�cialis�e de la capitale, les enqu�teurs, comme tout le monde d�ailleurs, pensaient qu�il allait sortir de son coma pour donner des indications sur ses agresseurs. Il emporta son secret avec lui. Cependant, c��tait sans compter sur la perspicacit� et la volont� des services de la police judiciaire qui en ont fait un point d�honneur d�arr�ter les criminels. Des mois d�enqu�tes minutieuses, des dizaines de services mobilis�s, des dizaines de personnes de l�entourage du m�decin entendues, toutes les pistes possibles v�rifi�es... Selon la source polici�re, un t�moin qui a eu vent du projet d�agression, gr�ce � une confidence d�un des auteurs, a �t� � l�origine de ces arrestations qui ont provoqu� un tr�s grand soulagement au sein de la population de toute la wilaya de A�n-Defla. Selon le responsable de l�enqu�te au niveau de la police judiciaire de A�n-Defla, les auteurs pr�sum�s ont planifi� leur coup durant trois mois avant de passer � l�action avec pour mobile, le vol des bijoux gard�s dans un coffre-fort de la villa. Pour cela, il fallait qu�ils soient s�rs que le docteur serait seul dans la villa. Toujours selon la police, c�est l�un des auteurs de l�agression, B. A., 24 ans, un proche de la famille, qui donne le pr�cieux renseignement. Tr�s t�t, le matin du 26 ao�t, les agresseurs escaladent la murette du jardin et se postent pr�s du garage. Au moment o� le Dr s�appr�te � mettre son v�hicule en marche un coup fatal lui a �t� ass�n� derri�re la t�te et ses agresseurs continuent de le rouer de coups pour lui faire avouer la combinaison du coffre... en vain. Convaincus qu�ils ne pouvaient plus l�obtenir et de peur d��tre surpris, ils quittent les lieux sans se faire remarquer laissant le m�decin dans un �tat comateux. Mais comme le crime ne paie pas, le 26 janvier, ils ont arr�t� un proche parent du m�decin avec un complice, A. H., 41 ans, originaire de la ville de Sidi-Lakhdhar. La police parle d�un troisi�me comparse actuellement en fuite et activement recherch�. Pour association de malfaiteurs, homicide volontaire, guet-apens, le juge qui a instruit l�affaire a ordonn� la mise sous mandat de d�p�t des deux accus�s. Il faut rappeler ici que pour le fr�re du d�funt, Benkhdouma M�hamed, bijoutier, lui aussi assassin� cinq mois auparavent, le 21 mars 2005, dans sa bijouterie, l�enqu�te est toujours en cours. �Nous ferons tout pour les arr�ter et les pr�senter � la justice�, nous dit un officier de la PJ.