Le Ghali de Mascara se trouve dans l�impasse, il ne fait plus recette m�me si les fans irr�ductibles s�accrochent d�sesp�r�ment � ce mince espoir de voir leur �quipe se maintenir dans ce championnat de football de division II. Apr�s la descente de la saison �coul�e, les voil� math�matiquement qui filent droit vers une autre division inf�rieure. La saison 2004-2005 aura r�v�l� les limites dans la gestion du club avec une valse de dirigeants et d�entra�neurs. Celle de 2005-2006 est sans doute la page la plus sombre de l�histoire des Coqs mascar�ens. Le �cocorico� s�est �teint et de m�moire de sportif, jamais le GCM n�aura enregistr� de telles d�convenues � domicile (six d�faites). Les ann�es se suivent et se ressemblent avec au menu l�improvisation et les luttes intestines au grand dam des jeunes supporters. Ces derniers vous interpellent dans la rue d�sabus�s en disant : �Que voulez-vous ? Nous n�avons que le Ghali comme unique distraction � Mascara�. Quelles sont les raisons qui ont men� le club � cette situation ? Elles sont nombreuses. D�abord les v�ritables dirigeants qui ont d�sert� le GCM et comme la nature a horreur du vide, apr�s avoir vu d�filer n�importe qui et ceci, depuis de longues ann�es, faut-il le souligner. Des personnes qui n�ont rien de commun avec le sport en g�n�ral et le football en particulier ont pr�sid� malheureusement aux destin�es du Ghali. Forc�ment, l�on se retrouve avec un club non structur� qui pare parfois au plus press� avec le recrutement de joueurs retrait�s venus toucher des primes de signature dont le montant d�passe parfois l�entendement. Le Ghali est presque devenu une association caritative. Il a servi de tremplin � certaines personnes anonymes dont certains jouent aujourd�hui aux sauveurs. Et puis la rue a aussi fait beaucoup de mal au GCM, car ne se souciant que de leurs int�r�ts. La situation est d�sesp�r�e, c�est un v�ritable imbroglio. Et puis, dans tout cela, quel est le sort r�serv� aux jeunes cat�gories ? Elles ont �t� marginalis�es. Personne ou presque ne s�en est pr�occup�. Dans quelles conditions se d�placent-elles, travaillent-elles, quels en sont les �ducateurs, le forfait a �t� � maintes fois �vit� de justesse. C�est � partir de toutes ces consid�rations-l� qu�il faudra �tablir le diagnostic du Ghali, moribond. Voil� messieurs, la plaie du GCM, le mal est profond et il est le r�sultat incontournable d�une non-gestion �tablie depuis plusieurs ann�es. Que l�on sache, personne n�a un titre de propri�t� sur ce club cher aux Mascar�ens. En ce qui concerne ces pr�sidents qui font dans les querelles de clocher, ils l�ont plut�t desservi. L�argent des subventions attribu� par l�Etat, l�argent du contribuable est mal investi.