L�on est en droit de se poser la question eu �gard � l�agitation st�rile entretenue autour du GCM et plus particuli�rement au cours de cette saison. Les supporters authentiques sont d�sabus�s et ne r�alisent pas encore que leur club favori ait pu conna�tre une telle d�gringolade en si peu de temps. En effet, voil� qu�aujourd�hui les Coqs mascar�ens se retrouvent de la nationale Une en championnat Interligues en l�espace de deux saisons. C�est un pi�tre parcours que le leur dans cette division qui n�est certainement pas la leur. Le cocorico s�est �teint et les rencontres se d�roulent dans un stade immens�ment vides. Quelques irr�ductibles s�accrochent mais sans plus. �Mais � qui la faute ? Il faut remonter dans le temps pour tenter de trouver une explication. Le GCM a �t� quelque peu abandonn� par les siens et comme la nature a horreur du vide, ses portes ont �t� ouvertes � n�importe qui, l�on a vu et ceci, depuis de nombreuses ann�es des pseudodirigeants qui n�avaient rien de commun avec le Ghalli et encore moins avec le football pr�sider les destin�es de celui-ci et tirer les dividendes de leur passage sous forme de notori�t� qu�ils ne poss�daient pas. Quelle a �t� leur contribution ? Il est �tabli que le club fonctionnait avec l�argent des subventions donc de l�argent public, comment celui-ci �tait-il d�pens� au cours des diff�rentes saisons, les bilans moraux et financiers passeront comme une lettre � la poste lors des diff�rentes assembl�es g�n�rales. Certaines celles qui �taient �lectives ont parfois d�g�n�r� et fris� les affrontements entre ceux qui �taient � la solde de diff�rents candidats et certainement pas au service du GCM. Celui-ci n�a plus d��me. Elle a disparu avec les dirigeants de renom et les joueurs qui d�fendaient les couleurs. Faut croire que l�argent a aval� la chose. Le nombre des entra�neurs qui s�y sont succ�d� est effarant donc la stabilit� n��tait pas de mise tout comme la formation, les cat�gories jeunes sont des laiss�s-pour-compte. De quelle utilit� est un pr�sident du GCM, qui, aussit�t install�, va crier sur tous les toits qu�il ne pourrait assumer ses fonctions, faute de subventions. Depuis quelques jours, la rue ne colporte que les �chos de la brouille entre dirigeants actuels et ce qui est appel� commun�ment, l�opposition. Tout le monde accuse tout le monde. Dans tout cela, la crise perdure et certaines personnes qui ont contribu� au naufrage sont encore l� et font entendre leur voix, ceux-ci peuvent-ils ressusciter le Ghalli. Hadj Dehim, ancien joueur du club et qui fit �galement les beaux jours du RC Oran, anim� certainement d�une bonne volont�, se trouve malgr� lui embarqu� sur cette gal�re qui n�a pas fini de chavirer.