Au deuxi�me jour de gr�ve, les syndicalistes de la coordination intersyndicale et de l�Unpef ne comptent pas baisser les bras, notamment depuis la d�cision de la justice qui s�est prononc�e sur �l�ill�galit� de la gr�ve de trois jours. De l�avis d�un responsable du CLA, le taux de suivi varie d�une wilaya � l�autre. La gr�ve �tait un raz-de-mar�e et a touch� l�ensemble des paliers de l�enseignement. �Hormis les contractuels et les rempla�ants, la majorit� des enseignants n�a pas dispens� de cours ce deuxi�me jour de d�brayage. Tous les lyc�es de la capitale ont �t� touch�s par le mouvement. Dans les autres wilayas, nos correspondants affirment, selon les repr�sentants des syndicats de la coordination intersyndicale, que le d�brayage a touch� �galement plusieurs �tablissements du primaire. Hier encore, au deuxi�me jour de gr�ve, il a �t� constat� �une adh�sion massive� de la corporation des enseignants au mot d�ordre de gr�ve. Par ailleurs, le taux de suivi avanc� par le minist�re est de 33% au niveau national, alors qu�au niveau de la coordination, il semblerait que le taux a atteint les 80% au niveau national. D�cid�ment, la d�cision de la justice et les mesures de sanction de la tutelle, notamment en ce qui concerne la retenue sur salaire des trois jours et la suppression du deuxi�me semestre de la prime de rendement n�ont pas trop inqui�t� les enseignants d�autant plus, affirment-ils, qu�� chaque fois, le minist�re revient sur ses d�cisions. A Alger, c�est presque la totalit� des �tablissements qui ont r�pondu, hier, au mouvement. Les enseignants �taient tellement � l�aise face � l�administration, qu�ils n�ont pas os� faire marche arri�re. Enfin, le d�partement de Benbouzid r�it�re, encore une fois, son appel � la sagesse et plus particuli�rement � ceux �qui demeurent encore entra�n�s dans la logique de l�ill�galit�. Ill�galit� confirm�e par voie de justice, samedi�. M. D.