A son troisi�me jour, la gr�ve lanc�e par la coordination intersyndicale et l�Unpef n�a pas baiss� les bras en mati�re de mobilisation. Ces derniers veulent du changement. Ils demandent � ce que leur situation socioprofessionnelle soit am�lior�e. Face � cette d�licate situation, des parents d��l�ves, qui soutiennent les revendications des enseignants, estiment que �les gr�ves r�p�titives risquent de chambouler le cursus scolaire de leurs prog�nitures�. Alors que les examens approchent � grands pas, les �l�ves et leurs parents sont tr�s inquiets. Pour sa part, la F�d�ration nationale des associations de parents d��l�ves par le biais de son pr�sident Hadj Delalou, qui adh�re pleinement aux revendications des enseignants et qu�il qualifie de l�gitimes � travers ses d�clarations � la presse, ne compte pas baisser les bras pour interpeller le pr�sident de la R�publique. �Les enseignants doivent �tre pris s�rieusement en charge. La plate-forme de revendications relatives � l�augmentation des salaires et au statut de l�enseignant est pos�e depuis longtemps par des travailleurs de l��ducation. Les enseignants doivent avoir une vie d�cente�, s�est interrog� le pr�sident de cette association, qui rel�vera que des rencontres ont eu lieu par le pass� entre les repr�sentants de certains syndicats et le ministre de l�Education nationale, mais qui n�ont abouti � aucun r�sultat positif. �Les gr�ves cycliques n�arrangent pas les choses et ce sont nos enfants qui sont pris en otages. En tant que pr�sident de la f�d�ration, je d�fends et je prot�ge en premier lieu les �l�ves, et je suis persuad� que si les probl�mes pos�s par les travailleurs de l��ducation sont pris d�finitivement en charge, le mouvement de contestation diminuera�, a expliqu� Hadj Delalou qui trouve que les revendications des enseignants d�passent le stade du minist�re de l�Education nationale et c�est pour cette raison qu�il demande l�arbitrage du pr�sident de la R�publique qui est le seul garant du respect de la Constitution. Hadj Delalou, qui propose �galement le respect du service minimum par les gr�vistes, est convaincu que le r�glement d�un conflit doit passer par la voie du dialogue. Enfin, la coordination intersyndicale et l�Unpef qui ont lanc� le mot d�ordre de gr�ve de trois jours ont estim�, hier, lors d�une �valuation de situation, que ce mouvement a �t� des plus r�ussis et ce, notamment avec les enseignants du primaire affili�s � l�UGTA qui se sont joints au d�brayage lors des deuxi�me et troisi�me jour. Aujourd�hui, il est plus que jamais important de dire que, sans dialogue, la situation ne peut conna�tre une issue favorable � nos enfants. En somme, tous le regards seront braqu�s ce jeudi 23 f�vrier sur le discours que prononcera le chef de l�Etat � l�occasion du 50e anniversaire de la cr�ation de l� UGTA. Tous les travailleurs de la Fonction publique tiennent � ce que le pr�sident donne le feu vert au gouvernement pour l�augmentation du Salaire national minimum garanti par l�Etat (SNMG). M. D.