En g�n�ral et d�apr�s les statistiques, c�est surtout pendant l��t� que les crimes et les d�lits augmentent sensiblement amenant les services de s�curit� � renforcer les patrouilles et � red�ployer les effectifs pour une meilleure ma�trise de la situation. Ces statistiques ne se v�rifient pas � Annaba-ville et ses environs puisque, en plein hiver, les vols et les agressions se sont multipli�s et les honn�tes citoyens se terrent chez eux � partir de 19 h de peur d��tre victimes de quelque bandit tapi dans le noir au coin d�une rue mal �clair�e. Un petit tour du c�t� du service des urgences, situ� en plein centre-ville, renseigne sur l�ampleur d�une ins�curit� qui tend � se g�n�raliser et � encourager plus les malfaiteurs qui maintenant ne reculent devant rien. Les bless�s par arme blanche, barres de fer ou autres arrivent tout ensanglant�s, � peine conscients et en �tat de choc qui n�cessitent une prise en charge m�dicale et surtout psychologique du fait qu�une agression est toujours traumatisante. Pas plus tard qu�avant-hier, c�est un sexag�naire qui a �t� trouv� la mort, taillad� par des coups de couteau dans une villa � Annaba, la victime gisait dans une mare de sang, elle avait la jugulaire tranch�e. Ce crime, qui a laiss� en �moi la population annabi, a rajout� � la psychose qui r�gnait d�j� et l�on se demande si la police peut un jour r�tablir la situation de sorte que cette ville puisse retrouver la paix et la joie de vivre d�antan. Sidi Amar, petite commune situ�e � 13 km de la Coquette, est devenue ces derniers temps une sorte de jungle urbaine malgr� l�ouverture en juillet dernier d�un commissariat extra-muros. En effet, dans cette localit�, on agresse en plein jour au vu et au su de tous sans que personne n'intervienne de peur d��tre soi-m�me la prochaine victime. R�cemment, un couple a �t� attaqu� � midi par trois individus et ont pris de force le porte-monnaie du jeune homme qui ne pouvait rien faire devant ses assaillants surtout qu�il �tait accompagn�. Ce fut ensuite le tour d�une �tudiante que deux malfrats arm�s de couteaux ont attaqu�e pour lui arracher des doigts sa bague. La pauvre se d�battait et criait en vain. Un autre jour vers 14 h 30, deux autres bandits se sont attaqu�s � une jeune femme de 30 ans pour lui prendre son portable, les automobilistes qui passaient voyaient la sc�ne sans pour autant intervenir. Elle perdit connaissance et fut, plus tard, emmen�e chez une voisine. Mercredi 15 f�vrier, c�est la femme d�un juge exer�ant � Annaba qui est agress�e � quelques m�tres de l�immeuble o� elle habite, on lui prit son cartable, son sac � main et ses clefs. Il a fallu que son mari arrive de Annaba pour qu�elle puisse rentrez chez elle. Le lendemain, jeudi 16, c�est une autre dame qui a �t� attaqu� avec une barre de fer juste � l�entr�e du bloc o� elle r�side. Vers 19 h, son mari l�avait d�pos�e, a attendu qu�elle sorte ses cl�s avant d�aller se garer au parking derri�re l�immeuble. Par malchance, la serrure s�es coinc�e et la porte ne s�ouvrit pas. Au m�me moment, un homme, � peu pr�s la trentaine, passait, elle eut tr�s peur et essaya une deuxi�me fois d�ouvrir la porte. L�homme revint sur ses pas, l�attrapa par derri�re, lui mit un morceau de tissu sur la bouche pour l�emp�cher de crier et voulut lui prendre ce qu�elle avait dans ses poches. Elle se d�fendit en lui donnant un coup de coude, puis se tourna et le frappa au visage avec la grosse cl�. L�agresseur recula puis prit la barre de fer et lui ass�na un coup sur la t�te, le sang gicla mis elle continua � lutter. Ses cris alert�rent les voisins qui sortirent et son mari arriva. Elle fut emmen�e � l�h�pital Ibn-Rochd, � Annaba (il n�y a pas de service des urgences � Sidi Amar), elle souffrait d�un traumatisme cr�nien de c�phal�es et de vertiges, trois points de suture ont �t� n�cessaires pour lui recoudre la plaie. Aujourd�hui, elle souffre toujours et est encore choqu�e. �J��tais pr�par�e psychologiquement � ce type d�agressions et c�est pourquoi j�ai pu plus ou moins me d�fendre, c�est ce qui m�a sauv�e�, nous d�clare-t-elle. Elle nous apprit que la plupart des femmes � Sidi Amar sont traumatis�s par ces agressions, certaines ne sortent plus et ont peur. �Il faudrait, poursuit-elle, que les services de s�curit� soient dot�s de plus de moyens humains et mat�riels pour venir � bout de cette racaille qui empoisonne la vie des honn�tes citoyens.� M. Rahmani
VOLS DE CABLES TELEPHONIQUES Un pr�judice de 20 millions de dinars pour Alg�rie T�l�com Un pr�judice estim� � 20 millions de dinars, repr�sentant le montant de c�bles t�l�phoniques vol�s en 2005, a �t� commis au d�triment d�Alg�rie T�l�com de Annaba. Les vols de c�bles t�l�phoniques, qui causent des d�sagr�ments aux abonn�s, constituent un v�ritable casse-t�te � Alg�rie T�l�com, laquelle, en d�pit des mesures pr�ventives qu�elle a prises, continue de subir ce ph�nom�ne prenant de jour en jour des dimensions inqui�tantes. A titre d�exemple, durant janvier dernier, Alg�rie T�l�com a enregistr� un pr�judice �valu� � 7 millions de dinars de vols de c�bles t�l�phoniques. Les localit�s de Hatar Eddis, Kherraza, El Bouni et Oued El Aneb sont les plus touch�es en raison de leur isolement.