Que dire ? La finale �tait belle, tr�s belle. Les combats disput�s ont r�v�l� des duels acharn�s entre pugilistes o� rien n��tait gagn� d�avance. Une salle presque pleine � craquer dans laquelle on distinguait des personnalit�s l�gendaires du noble art. C��tait la f�te. Salim In�s - Alger (Le Soir)- 15h. La salle ouvre ses portes pour accueillir �les h�ros du jeudi�, les boxeurs finalistes. Ils sont 22 pour les 11 titres � glaner. Tous, sans distinction aucune, sont d�j� champions, et ils ne sont pas arriv�s � ce stade de la comp�tition accidentellement ; ils ont d� suer quatre tours durant et du coup �liminer des boxeurs de renom. C�est la finale, la grande. Tout le monde en est conscient. De pr�s, on pouvait entrevoir les signes de ce stress difficile � ma�triser dans pareils cas. Entra�neurs, pugilistes, arbitres et officiels avaient, tous, le trac. Fort perceptible sur les visages des uns et des autres. Mais la pr�sence de ces anciennes gloires invit�es pour la circonstance a quand m�me eu le m�rite de d�crisper les comportements, tellement la chaleur des retrouvailles �tait telle que m�me l�acier pouvait fondre � tout moment. D�anciens boxeurs dont la gloire a d�pass� les fronti�res �taient pr�sents, tout comme ces arbitres et autres entra�neurs qui ont appris � plus d�un les rudiments de la boxe. C��tait la joie, en un seul mot. Soltani Mohamed, pr�sident de la FAB, �tait aussi au four et au moulin, tout comme d�ailleurs tous ses membres f�d�raux, pour que le show, le sien, puisse atteindre le c�ur de ses invit�s. R�ussite totale sur ce plan-l�� Et il n�y a rien � dire, ni � redire. Dommage ! Cette ambiance n�a pas pu franchir le seuil des vestiaires o� boxeurs et managers sont sur les nerfs ! Il y a de quoi� Le programme des finales entre les mains, � premi�re vue, �a va �tre un choc in�dit. Le MC Alger avec quatre boxeurs : Ziani Zoubir (51 kg), Kerkouche Sma�n (64 kg), Touilbini Abdelaziz (91 kg) et Rahmani Kamel (+ 91kg) avait affich� son ambition de succ�der aux militaires. La deuxi�me s�lection a avoir pu qualifi� quatre boxeurs aussi est celle de la Protection civile o� les Ouradi (57 kg), Kramou Samir (60 kg) et Dja�fri (75 kg) allaient rencontrer les boxeurs titulaires de l��quipe nationale, alors que Grimes (81 kg) allait affronter un boxeur �migr�. De son c�t�, la s�lection militaire avait qualifi� trois boxeurs seulement : Sahraoui Brahim (51 kg), Dja�rane Noureddine (69 kg) et Boudia Bena�ssa (91 kg). Avec trois boxeurs �galement Chadi Abdelkader (57 kg), Oussaci Chou�eb (69 kg) et Kassel Nabil (75 kg), A�n Azel, S�tif, avait tous les atouts pour occuper la premi�re place. Les �migr�s � travers l�AAE ont align� 2 boxeurs : Bouziane Malik (54 kg) et Abouche Nacer (81 kg). Quant au reste, il a �t� pourvu par respectivement l�IBKEK, Boubraouet Hamoud (48 kg), FAB, Badji Salem (48 kg), ESMB, Soltani Dja�fer (54 kg), BCM, Beljord Mohamed (60 kg), NRSHB, Filali Nacerddine (64 kg) et Bouziane Mustapha (+ 91 kg). La premi�re empoignade ayant oppos� l�enfant ch�ri de A�n-Oulmane (FAB), Badji, � Boubraouet (IBKEK) a tourn� � l�avantage de Badji. Ziani Zoubir (MCA) malgr� son imposante taille n�a pas pu arr�ter les assauts r�p�titifs d�un Sahraoui voulant � tout prix repartir avec un titre dans les escarcelles. Chez les coqs (54 kg), Ziani Malik s�est r�v�l� plus malin que Dja�fer Soltani pour lui avoir piqu� un titre largement � sa port�e. Chadi Abdelkader n�a pas convaincu, mais a quand m�me remport� son duel devant Ouradi. Les l�gers (60 Kg) ont �t� domin�s par un Beldjord Mohamed du d�but jusqu�� la fin. Kramou Samir, malgr� sa fougue, n�a pas pu �branler la s�r�nit� du prot�g� de Bendella Nacer qui, sans nul doute, est le meilleur boxeur de la soir�e et m�me de tout le championnat. Le Constantinois Filali s�est inclin� devant Kerkouche aux points. Cette victoire va redonner � Djellab du MCA un autre go�t pour la suite des d�bats, tout comme � Abdellah de A�n-Azel. Tous les deux sont engag�s dans une course poursuite pour la prestigieuse premi�re place. Oussaci, en battant Dja�rane de la SN Militaire, donna � son �quipe, le NRBAA, l�espace d�un moment, l�espoir de figurer � la premi�re loge du classement, surtout apr�s que Kassel Nabil ait remport� son combat face � Dja�fri Mohamed de la SNPC. Trois sorties pour A�n-Azel, trois victoires. Un parcours sans faute aucune. Le MCA devait attendre les prestations des Touilbini et Rahmani pour �tre d�finitivement fix�. Touilbini, puis Rahmani, les deux ont gagn� leur combat. Au total, trois m�dailles en vermeil et une en argent pour le MCA contre 3 m�dailles en or pour le NRBAA. La m�daille d�argent acquise par Ziani Zoubir allait grandement peser sur la balance, car elle a fait la part de choses. C�est le MCA qui est premier, le NRBAA est second et enfin les �migr�s � la troisi�me place avec deux titres en guise de r�colte. Les militaires sont 4e (1 or et 2 argents), le BCM 5e (1 or et 1 bronze), la FAB 6e (1 or), les pompiers sont 7e avec 4 m�dailles en argent, le NRSHB 8e avec 2 m�dailles en argent, l�ESMB est 9e et enfin l�IBKEK est 10e. Tout le monde est content, sauf ceux qui, injustement, ont �t� d�clar�s vaincus, alors qu�ils �taient vainqueurs. C�est la loi� il faut la respecter, n�est-ce pas ? S. I Les champions d'Alg�rie 2006 48 kg : Salem Badji (A�n-Oulmane) 51 kg : Brahim Sahraoui (S.N militaire) 54 kg : Malik Bouziane (A.A.Europe) 57 kg : Abdelkader Chadi (A�n-Azel) 60 kg : Mohamed Beldjord (BC Mostaganem) 64 kg : Sma�l Kerkouche (MC Alger) 69 kg : Cha�b Oussaci (A�n-Azel) 75 kg : Nabil Kassel (A�n-Azel) 81 kg : Nacer Abbouche (A.A. Europe) - 91 kg : Abdelaziz Touilbini (MC Alger) + 91 kg : Kamel Rahmani (MC Alger)
REPERES Participation : 130 boxeurs ont pris part au championnat d�Alg�rie seniors 2006. 19 ligues seulement ont engag� des boxeurs dans ces joutes. Th�oriquement il devait y avoir 119 combats, mais les forfaits, de certains boxeurs, constat�s ont diminu� du nombre. Arbitrage : Malgr� la pr�sence d�arbitres internationaux et continentaux, l�arbitrage a montr� un visage un peu p�le. La satisfaction manifest�e avant les demi-finales a c�d� le pas devant des b�vues que m�me les novices en la mati�re ne pouvaient commettre. L�appr�ciation des coups � valider n��tait pas per�ue de la m�me mani�re chez les juges. Tous les coups sont compt�s, m�me ceux donn�s irr�guli�rement. Aussi, la mani�re de manipuler le scoring �machine est inqui�tante, du fait de l�abus remarqu�. Il y�a ceux qui confondent entre piano et scoring- machine ! Autorit� : Le d�l�gu� f�d�ral est la seule personne garante de l�application des r�gles �dict�es par les r�glements de l�AIBA. Devant des r�serves formul�es a priori, ce dernier s�adressa au pr�sident de la FAB pour l�orienter, alors que la r�ponse �tait � sa port�e. Tout boxeur doit �tre titulaire d�une licence et �tre engag� par un club affili� directement � la FAB ou � une ligue. Est-ce le cas pour les boxeurs �migr�s ? Respect des r�glements : La FAB, par le biais de son d�l�gu� f�d�ral, Oucherif Hocine, avait exig� de tous les participants le respect du r�glement r�gissant la comp�tition. Un respect qu�elle obtiendra, puisque aucun incident n�a �t� recens� tout au long des cinq jours arr�t�s pour le d�roulement du championnat d�Alg�rie de la part, bien entendu, des clubs participants. Cependant, la FAB n�a pas �t� en mesure de respecter ses propres r�gles : Il n�y avait pas d�enregistrement vid�o des combats comme stipul� par l�AIBA, en cas de r�serves. Aucun jury n�a �t� d�sign� pour suivre les empoignades, lequel jury devait donner son verdict si panne du scoring- machine allait survenir, comme ce fut le cas dans le combat ayant oppos� Dja�fri � Kassel. Oubli : Le troph�e devant �tre remis � l��quipe qui allait occuper la premi�re place n�a pas �t� pr�vu par les organisateurs. Le MC Alger n�a pas eu sa coupe, malgr� une m�ritoire premi�re place. Premi�re : La s�lection nationale de la Protection civile qui est � sa premi�re en tant que tel a r�ussi � placer quatre boxeurs en finale, apr�s avoir qualifi� 5 pour le compte des demi- finales. Le tout s�est pass� sous les yeux joyeux de Boudjira Messaoud dont le m�rite n�est pas � omettre. Aggoune et sa troupe ont r�ussi le pari, celui de ne pas passer inaper�u. Il faut dor�navant compter avec eux� les pompiers. Dans le m�me chapitre, une femme a second�, au coin, l�entra�neur des �migr�s pour soigner les boxeurs, pas les boxeuses. Bienvenus : Nos boxeurs �tablis � l��tranger ont �t� bien accueillis par le public qui les a bien ovationn�s. Hamani et Bouziane ont �t� les plus admir�s, car connus par le public alg�rien et ayant un style particulier. Pr�sence remarqu�e : Parmi les personnalit�s pugilistiques invit�es, on pouvait ais�ment distinguer la pr�sence de Benguesmia Mohamed, Dine Ahmed, Aboud Kamel, Boudchiche Mohamed, Abed Bena�ssa, Sayad Ahmed, Tounsi A�ssa, Meziane Noureddine et Moussa Mustapha. Il y avait �galement d�anciens arbitres comme les Ould Abou, Chafi, Tahir, Chergui, Kourad, Bentoumi et bien d�autres. Celle de Mokretari Mahmoud a suscit� moult curiosit�s du fait de l�estime qu�il compte parmi la famille pugilistique. C�est un artiste, il n�y a rien � dire. Le geste : Soltani Mohamed a eu une g�n�reuse id�e d�inviter la grande famille de la boxe envers laquelle il a manifest� une juste reconnaissance. Un geste � encourager, mais surtout � perp�tuer. Pr�sence assidue : Le trio- Mariano- Soltani Omar- Merad Karim, respectivement entra�neur national, entra�neur adjoint et DTN, a assist� du d�but � la fin � tous les combats. Comme �a, tous les boxeurs sont s�rs que chacun aura �t� appr�ci� � sa juste valeur, les champions y compris. Coups et contrecoups : L�arbitrage a �t� passif devant les coups irr�guliers donn�s par certains boxeurs, m�me les internationaux, auxquels il a accord� de larges faveurs. La r�gle du pointage m�me au scoring- machine demeure la m�me ; c�est le coup bien port� qui est comptabilis�, n�est-ce pas Lazizi ?