Le bureau national du Conseil national des enseignants du sup�rieur (Cnes) devra se r�unir dans une quinzaine de jours pour faire le bilan de la semaine de gr�ve ayant eu lieu du 25 au 2 mars derniers. A l�ordre du jour est aussi inscrite l�organisation de la gr�ve ouverte devant avoir lieu � partir du mois de mai. Apr�s la rencontre du bureau national du Cnes, le conseil national devra aussi statuer sur ces deux points. �L�option de la gr�ve ouverte ne sera prise que si les portes du dialogue avec les pouvoirs publics ne sont pas ouvertes�, a affirm� Farid Cherbal, coordinateur national du Cnes charg� du centre du pays. Ceci en insistant qu�il ne s�agit pas seulement que le minist�re de l�Enseignement sup�rieur prenne en consid�ration leurs revendications. �Nous sommes conscients que certaines de nos dol�ances d�passent notre tutelle�, a-t-il not�. Le d�brayage devant avoir lieu � partir du mois de mai sera �ouvert � l��valuation�. Une action qui s�inscrit conform�ment au programme national d�action adopt� par le conseil national du Cnes le 6 d�cembre 2005. Auparavant, les enseignants du sup�rieur avaient organis� un mouvement de protestation d�une semaine. Un mot d�ordre �largement suivi�. En d�pit du verdict de la chambre administrative du tribunal d�Alger prononc� suite � la plainte d�pos�e par Rachid Harraoubia, ministre de l�Enseignement sup�rieur et de la Recherche scientifique, et relative � cette gr�ve, les syndicalistes ont maintenu leur mouvement de protestation. Les membres du syndicat avaient pr�cis� qu�ils ont d�pos� plus d�un pr�avis de gr�ve le 15 f�vrier pass�. L�un national, jug� ill�gal par la justice, et d�autres pr�avis de gr�ve locale et valable assurant aux adh�rents du Cnes, � partir des articles 27, 28, 29 et 30 de la loi 90/02, le droit � leur action de protestation. C�est lors de la journ�e de protestation ayant eu lieu le 24 janvier dernier que �plus de 70 % des membres et 98 % des votants� ont dit oui au mouvement de protestation. �Le suivi massif au mot d�ordre durant la semaine derni�re a prouv� l�attachement des adh�rents � leur droit de gr�ve inali�nable et constitutionnel ainsi qu�� leur syndicat�, a estim� Farid Cherbal. Le syndicat, pour rappel, exige la prise en charge effective de la plate-forme des revendications des enseignants du sup�rieur. Parmi elles, il est � citer la revalorisation des salaires des travailleurs de l�Enseignement sup�rieur, la promulgation du statut de l�enseignant du sup�rieur, l�octroi du quota de logements pour ce corps et le relogement des enseignants sinistr�s lors du s�isme de mai 2003. Il s�agit, �galement, du respect de l�exercice syndical et du droit de gr�ve et la d�mocratisation de l�universit� par la participation des enseignants � l��lection des doyens, des chefs de d�partement et des pr�sidents des universit�s. La section USTHB a, enfin, propos� � l�ensemble des syndicats et des travailleurs une journ�e d�arr�t de travail et une marche de protestation le jour de la tenue de la tripartite.