Le mot d'ordre de grève lancé la semaine dernière par la section Cnes de l'Usto a été largement suivi par les enseignants. La majorité des cours n'ont pas eu lieu à l'université Mohamed-Boudiaf. Réunis en assemblée générale, les enseignants ont à nouveau débattu des points à l'origine de ces trois jours de grève. L'une des revendications les plus importantes porte sur l'élection des représentants des enseignants devant siéger au conseil d'administration. Le Cnes conteste le fait que l'administration ait “désigné ses représentants”, sauf pour le cas d'une faculté où les élections ont bien eu lieu. L'autre point aussi sensible pour les enseignants est la question du logement. Le Cnes dénonce le fait que les enseignants du supérieur de la wilaya d'Oran n'ont bénéficié d'aucun quota de logements depuis cinq ans, contrairement à d'autres wilayas de la région. L'indemnité spécifique de poste, ayant provoqué une polémique, qui n'est pas attribuée de façon uniforme à l'échelle nationale, a encore été évoquée par les enseignants d'autant plus que cette indemnité serait de 80 % du salaire de base. La direction du Cnes devrait rencontrer le ministre de l'Enseignement supérieur pour débattre de ce problème précis. La section Cnes-Usto envisage de mobiliser encore plus ses adhérents et les enseignants afin d'observer, au 3e jour de la grève, un sit-in au sein de l'université. F. Boumediène