Les travaux du comit� mixte alg�ro-tunisien ont co�ncid� avec la tenue � Tunis d�un s�minaire dont la finalit� �tait d�encourager les investisseurs tunisiens � investir massivement en Alg�rie. Au moment o� les ministres du Commerce des deux pays discutaient de l�adaptation du cadre juridique r�gissant les relations commerciales entre les deux voisins, le Centre tunisien de promotion des exportations (Cepex) organisait � Tunis une rencontre au cours de laquelle l�attractivit� du march� alg�rien �tait expliqu�e aux investisseurs. Le Cepex a notamment mis l�accent sur le secteur de l�automobile. La Tunisie esp�re en effet investir le cr�neau des composants automobiles dont les importations sont estim�es � 200 millions d�euros par an. Avec un parc roulant de plus de 3,5 millions de voitures, l�Alg�rie repr�sente en effet un attrait certain. Une �tude effectu�e par le Cepex d�montre en effet que la production tunisienne peut r�pondre aux besoins de l�Alg�rie. Des produits tunisiens sont en effet d�j� propos�s � des �quipementiers europ�ens qui desservent eux-m�mes l�Alg�rie. En venant directement en Alg�rie, nos voisins comptent miser sur la proximit�. En plus du gain de temps, des �conomies seront certainement faites au regard du co�t quasi nul du transport et des facilit�s accord�es des deux c�t�s des fronti�res. Fort de cet argumentaire, l�organisme tunisien encourage �vivement� les investisseurs � se diriger massivement vers l�Alg�rie. Des recommandations qui confortent les propos tenus r�cemment par le chef du gouvernement. Ouyahia, qui pr�sidait les travaux de la 15e session de la grande commission mixte, a appel� � ��largir la coop�ration � tous les domaines, sans exception, en capitalisant les exp�riences pr�cieuses des deux pays, � m�me de r�aliser davantage de rapprochement et de promouvoir la compl�mentarit� de nos potentialit�s pour, au bout, concr�tiser l'int�gration� et d�ajouter : �Nous devons, par ailleurs, �uvrer davantage de concert � l'am�lioration de la circulation des nationaux alg�riens et tunisiens � travers les fronti�res des deux pays, par le biais des diff�rents dispositifs et moyens offrant les conditions de confort et de s�jour, dans l'esprit des traditions s�culaires de fraternit� et conform�ment � la volont� politique commune.� C�est dire que des deux c�t�s, la volont� existe, il ne restera plus qu�� franchir certaines barri�res qui ont de tout temps fait fuir les investisseurs de tous bords.