Le tribunal correctionnel de la ville de Rouiba o� devait se juger ce lundi l�affaire de l��meute d�clench�e par le pr�sident de l�APC de Ouled-Moussa (wilaya de Boumerd�s) qui avait, on s�en souvient, rameuter ses fr�res, des fonctionnaires de l�APC et des simples citoyens pay�s pour monter une v�ritable exp�dition punitive contre la famille El-Djarouf, de nationalit� syrienne, a report� l�audience au 27 du mois courant. Motif de ce report, certains coinculp�s du maire n��taient pas assist�s d�avocats. Il y a lieu de rappeler que cette affaire qui devait �tre jug�e le 6 f�vrier 2006 avait fait l�objet d�un premier report. Dans cette p�nible affaire qui a d�fray� la chronique et qui avait failli cr�er un incident diplomatique entre l�Alg�rie et la Syrie, le maire de Ouled-Moussa, Moussaoui Ahmed, surnomm� par ses administr� �Ahmed El-Ghoula� (l�ogresse) avait mont� une exp�dition pour d�molir un mur de cl�ture de l�usine de recyclage des huiles usag�es appartenant � El-Djarouf. L�unit� de production des huiles utilis�es dans le syst�me de coffrage de construction est situ�e dans la zone d�activit�s de la commune. usant abusivement de la nouvelle loi sur les construction, le maire avait fait appel aux forces de l�ordre. En parall�le, il avait mont� une v�ritable milice compos�e de quelques marginaux de la ville, des fonctionnaires de l�APC et bien entendu ses fr�res. Arm� de gourdins, tout ce beau monde �tait parti � l�assaut de l�usine cibl�e. Il s�en �tait suivi des affrontements qui avaient caus� des d�g�ts mat�riels consid�rables et des bless�s l�gers avaient �t� �galement d�plor�s. Ces escarmouches se sont d�roul�s sous le regard des policiers requis par le maire, 18 personnes notamment les deux fr�res du premier magistrat de la commune, deux vice-pr�sidents de l�APC, 4 agents de la commune et une dizaines de personnes qui n�ont aucune relation administrative avec la commune ont �t� inculp�s pour divers actes d�lictueux, notamment agressions avec violence et voie de fait, destruction de biens priv�s, refus d�obtemp�rer... En r�alit�, les assaillants �taient, le 23 octobre 2004, jour de l�agression plusieurs centaines. Etrangement, le maire, principal instigateur, meneur et financier de cette exp�dition, s�en sortit avec une simple accusation d�attroupement ill�gal. D�aucuns estiment que le maire jouit de puissantes protections sinon pourquoi, s�interrogent les observateurs, l�administration de la wilaya de Boumerd�s, sa tutelle, n�a pas mis en ex�cution l�article 32 du code communal qui rend suspensif le mandat �lectif d�une personne d�f�r�e devant la justice. M. Moussaoui n�est pas � sa premi�re affaire relevant de la justice. A rappeler qu�une affaire similaire avait �t� mont� et ex�cut� en 2003 contre la famille El-Djarouf. Par ailleurs, selon nos informations, son fr�re fait l�objet d�une accusation d�incitation au meurtre. Cette accusation �mane d�un jeune de la localit� qui avait pris soin de remettre un document au procureur du tribunal de Boudouaou. Le fr�re du maire aurait demand� en 2005 � ce jeune d�assassiner pr�cis�ment le p�re El- Djaourf contre la somme de 200 000 000 de centimes. En tout cas, les fr�res Moussaoui qui g�rent, aux dires de certains notables de la ville de Ouled Moussa, cette localit� comme une principaut�, ont un lourd passif � apurer. Nous y reviendrons plus en d�tail sur plusieurs dossiers concernant cette commune.