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BISKRA
La CNAS n�a toujours pas chang� ses taux de remboursement
Publié dans Le Soir d'Algérie le 12 - 03 - 2006

Le taux de remboursement sont inchang�s et continuent d��tre appliqu�s par les services de la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) depuis 22 ans. Effectivement, aussi paradoxal que cela puisse para�tre, les taux de remboursements des prestations sociales, appliqu�s depuis 1984 par la CNAS sont devenus de nos jours tellement obsol�tes qu�ils ont fini par provoquer � maintes reprises la col�re des assur�s sociaux, surtout les plus d�munis d�entre eux et ils sont nombreux.
Ceux-ci ne comprennent pas cette criante diff�rence. �En 2006, les services de la CNAS continuent de rembourser la consultation m�dicale chez le m�decin g�n�raliste sur la base de 50 DA et celle d�un sp�cialiste est calcul�e pour 100 DA. Cette situation est positivement absurde, puisque les tarifs des consultations appliqu�es, respectivement chez les m�decins g�n�ralistes et les sp�cialistes, sont de l�ordre de 400 et 600 DA�, s�insurgent quelques assur�s rencontr�s dans les diverses structures de paiement et services de la CNAS. Certains brandissent des dossiers, citent, quant � eux, les difficult�s des analyses m�dicales et des actes chirurgicaux chez les laboratoires priv�s. Directement concern�s par ces difficult�s cruciales, les assur�s sociaux affili�s � la CNAS d�plorent l�indiff�rence flagrante du minist�re de tutelle devant ces cas, inextricables pour certains. D�ailleurs, selon nos interlocuteurs, des analyses relativement banales co�tent entre 950 et 1 600 DA chez les laboratoires priv�s. Alors qu�un scanner est pay� � partir de 8 000 DA, tandis que les taux de remboursement pratiqu�s par les services de la CNAS sont calcul�s � partir des lettres-cl�s K et R, entre 11 et 12,50 l�unit�. A titre d�exemple, concernant un acte diagnostique utilisant des radiations ionisantes, pratiqu� � l�aide d�un scanner par un radiologue sur un assur� qui aurait pay� 1 500 DA, le remboursement est effectu� par les services de la CNAS de la fa�on suivante : en R par 90, soit 1 125 DA et cela repr�sente un taux de 100% ! Il y a vraiment de quoi �tre perplexe devant ces aberrations. �Alors que le taux des cotisations ne cessent d�lib�r�ment d�augmenter et de mani�re consid�rable, puisque rien que pour la participation ouvri�re, le taux est pass� de 3% � 9% en moins de dix ans, au moment o� celui des remboursements reste dramatiquement stationnaire�, s�exclame un assur� social. �Ne parlons pas des actes chirurgicaux�, explique un autre. Une simple op�ration sur la v�sicule biliaire pour �retrait de calculs� co�te 45 000 DA dans certaines cliniques priv�es, le remboursement de la CNAS est de combien dans ce cas ? Il faudra d�abord que ces cliniques soient agr��es. Quant aux responsables de la CNAS, ils reconnaissent qu�effectivement le taux des remboursements en application actuellement n�a pas �t� modifi� depuis vingt-deux ans et ils se trouvent contraints et oblig�s d�appliquer les textes qui sont en vigueur, tant que cette loi n�a pas �t� reprise, ni modifi�e. Ce qu�il faudra souligner et retenir �galement, c�est que la plupart des assur�s sociaux sont de condition modeste. D�ailleurs, certains d�entre eux, dont la situation est dramatique, et qui de surcro�t ne peuvent b�n�ficier de la formule du syst�me du tiers payant, sont fr�quemment malades et leur sant� n�cessite des soins r�guliers. Les centres de soins relevant du secteur sanitaire et le centre m�dico-social de la CNAS sont pris d�assaut chaque jour, car les prix pratiqu�s sont d�risoires et bas�s sur les tarifs r�gissant les textes de la S�curit� sociale. Ce qui explique, si besoin est, le nombre effarant des demandeurs de prestations m�dicales. Par voie de cons�quence, les d�penses de la CNAS s�accentuent et les ruptures de stocks de consommables en particulier sont fr�quentes. Souvent, des interventions chirurgicales sont report�es aux calendes grecques faute de produits et au grand d�sespoir des malades, dont certains, press�s par la gravit� et l�urgence, se rabattent sur les cliniques priv�es. Encore, faudra-t-il que celles-ci soient reconnues et agr��es officiellement par les autorit�s sanitaires, sinon les demandes de remboursements seront tout simplement rejet�es.

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