A l�initiative de la coordination locale, syndicat r�unissant les comit�s autonomes des �tudiants de l�universit� Mouloud- Mammeri de Tizi-Ouzou, un appel � une marche populaire a �t� lanc� pour le 20 avril prochain, co�ncidant avec la comm�moration du 26e anniversaire du Printemps berb�re. �Ni l�argent sale, ni la structuration de la d�linquance, ni les clients dialoguistes, ni l�impunit� accord�e aux sanguinaires islamistes n�emp�cheront le Printemps berb�re de continuer � fleurir�, pr�cisent les auteurs de la d�claration pour qui �la mobilisation des �tudiants �tait toujours � la hauteur des aspirations citoyennes de la r�gion et a fait avorter � chaque fois les multiples sch�mas du pouvoir occulte�. Remontant le fil de l�histoire, la d�claration revient sur le r�le jou� par l�universit� de Tizi-Ouzou dans le d�clenchement de la dynamique contestataire lors des �v�nements d�avril 1980, pr�cisant que l�universit� �a su structurer tous les d�bats autour du pluralisme politique, des libert�s syndicales, de la libert� d�expression et des droits de l�homme : elle (l�universit�) a su d�fendre les acquis qui �taient les siens, �uvrant dans le sens de la construction d�un �tat d�mocratique progressiste�. Les �tudiants de la coordination locale des �tudiants (CLE), auteurs de l�appel � la marche de ce jeudi, inscrivent leur action et leur mobilisation dans la continuit� et �la fid�lit� aux combats de leurs a�n�s et aux traditions de lutte de la r�gion�. Ils se disent aussi �d�termin�s � parachever l��difice d�j� entam� par les femmes et les hommes de Novembre 1954, de la Soummam et d�avril 1980�. Les �tudiants qui appellent la population � marcher, ce jeudi 20 avril � partir de 10h, du campus de Hasnaoua au si�ge de la wilaya pour revendiquer �tamazight langue officielle, l�instauration des libert�s d�mocratiques, le respect des droits de l�homme et la mise en place d�une v�ritable universit� � Tizi- Ouzou�, disent en conclusion de leur d�claration qu��avril 2006 ne peut �tre qu�une �ni�me confirmation du haut degr� de conscience de notre r�gion, locomotive de l�id�al d�mocratique�. S. A. M. � IFLISSEN La grogne des enseignants du CEM des A�t-Youcef Les cours ont repris au coll�ge des A�t- Youcef dans la commune de Iflissen apr�s un rupture de pr�s d�une semaine due au d�brayage des enseignants. La cause directe de l�action de protestation sont les p�tarades de la f�te de Mouloud Ennabaoui. En effet, les �l�ves dudit �tablissement ont us� abusivement de ces produits pyrotechniques qui ont perturb� le d�roulement des cours au point que les professeurs ont d�cid� de les s�cher et de menacer de ne pas reprendre si les choses ne s�am�lioraient pas. En r�alit�, et d�apr�s le collectif des enseignants, les p�tarades ne sont que la goutte qui a fait d�border le vase. Le rasle- bol des professeur est depuis longtemps perceptible. Le CEM en question, qui a ouvert ses portes en ce d�but du si�cle, a �ravi� la palme de l�indiscipline � tous les �tablissements de la da�ra. Une indiscipline caract�ris�e favoris�e surtout par le manque de personnel d�encadrement. Une carence disciplinaire que d�plore dans leur mouvement les enseignants d�bord�s par les �v�nements. Aussi, dans leurs revendications figure en priorit� le renforcement du personnel encadrant. Les enseignants d�noncent �galement le manque de surveillant g�n�ral, la suppression des postes d�adjoints d��ducation ou leurs mutations sans remplacement qui ont donn� pour r�sultat la d�gradation du mat�riel p�dagogique, meubles et immeubles (incendie partiel du bureau d�un professeur, les murs des salles sont recouvert de graffitis parfois vulgaires, etc. Les parents d��l�ves qui ont tenu une r�union avec les enseignants, jeudi dernier, ont exig� la reprise des cours pour samedi 15 avril 2006, alors que ces derniers exigeaient � leur tour de l�administration l�am�lioration des conditions de travail comme condition sine qua non pour la reprise. Au bout de ce court bras de fer, les parents d��l�ves ont obtenu que les cours reprennent apr�s que les p�tarades se soient tues. N�anmoins, la gr�ve a mis � nu les conditions de travail qu�il faut absolument am�liorer. Faute de quoi les cons�quences n�fastes de la trop grande libert� dont jouissent les potaches ne manqueront pas de sanctionner la fin de l�ann�e en cours. Mohamed Ghernaout � AGOUNI-GUEGHRANE, L'IMBROGLIO POLITIQUE ET ADMINISTRATIF BLOQUE L'AP Sit-in et p�tition contre l��lu du PT L�APC d�Agouni- Gueghrane, da�ra de Ouadhias, 60 km environ au sud de Tizi- Ouzou, sera-t-elle d�bloqu�e un jour ? O n se pose la question au vu de l�imbroglio politique et administratif pr�valant depuis le 26 d�cembre 2005, date d�installation de l�ex�cutif et des commissions par le maire RCD en pr�sence de 5 �lus sur 9. Aux 3 �lus sur la liste conduite par le P/APC, ce sont joint l��lu FLN et un autre du PT pour former une majorit� capable de g�rer la commune. La suite des �v�nements mettra en �vidence un profond d�saccord des 9 membres de l�APC sur le partage du pouvoir local. L�attribution des postes de 1er et 2e adjoint respectivement au parti du maire et au FLN sera suivie 4 jours apr�s par la d�mission collective de 3 �lus RND, d�un �lu du FLN et de l�unique �lu du PT demandant suivant leur lecture de l�article 34 alin�a 2 du code communal la dissolution de l�assembl�e. Consid�rant ces d�missions acquises et se r�f�rant � l�article 17 du m�me code, le maire maintient le cap et convoque une nouvelle r�union de l�assembl�e avant de recevoir un courrier du chef de da�ra lui signifiant la position de l�administration qui refuse la d�mission des 5 �lus. La justice actionn�e par le maire contre l�interpr�tation jug�e abusive du code communal par la tutelle se d�clare incomp�tente permettant au maire de passer outre l�opposition du chef de da�ra en convoquant l�assembl�e visant outre l�installation de l�ex�cutif et des commissions l�approbation du budget primitif. Le chef de da�ra rejette encore la d�lib�ration effectu�e en l�absence des 5 �lus dont la d�mission prise en consid�ration par le maire est refus�e par l�administration. Entre-temps, l��lu du PT d�missionnaire qui est remplac� par le 13e sur la liste est refus� par la population au motif qu�il n�est ni natif ni r�sidant de la commune. Il n�est m�me pas de la da�ra. Une p�tition de 384 signatures initi�s contre lui par les �lus RND rejoint par un autre qui a quitt� le FLN demandent son exclusion. A eux 4 ils auraient rassembl� 200 personnes environ dans un sit-in oppos� � une nouvelle session de l�assembl�e convoqu�e pour ce samedi 15 avril et qui se serait termin�e en queue de poisson, d�apr�s les �lus RND et leur alli� ex-FLN, qui nous ont rendu visite en compagnie de l�ex-FLN � notre bureau, demandant le d�blocage de l�APC par une repr�sentation proportionnelle qui appara�t peut-�tre comme une solution idoine � la crise mais non pr�vue par le code communal. Ce qui frappe dans tout ce qui pr�c�de, comme l�a soulign� notre correspondant Tafat, ce sont les correspondances de l�administration au contenu oppos�. R. R. � DRAA-BEN-KHEDDA D�nouement heureux � Bordj-Sebaou Les citoyens du village de Bordj-Sebaou qui ont ferm� l�APC de Sidi-Na�mane durant quatre jours et observ� un sit-in � la da�ra de Dra�-Ben-Khedda dimanche dernier, ont mis fin � la protestation suite � une audience du chef de da�ra. Ce dernier a us� de beaucoup de p�dagogie et de tact pour convaincre les manifestants. La d�cision a �t� prise pour cr�er un comit� de village qui servira d�interlocuteur dans le conflit ayant oppos� les habitants de Bordj- Sebaou � un citoyen qui a d�truit un arr�t de bus, squatt� une aire de jeu et entam� une extension illicite de sa construction. Trois affaires pendantes seront trait�es par la justice et le pr�sident d�APC a pris l�engagement de reconstruire l�abribus d�truit. Les repr�sentants du village ont alors profit� de cette s�ance de travail avec le chef de da�ra pour crier haut leurs dol�ances. A Sidi-Na�mane, une fois encore, le sens de la d�mesure a recul� devant le �swab� (bon sens) pour exposer les vrais probl�mes de d�veloppement et de d�senclavement. Tayeb Bouamar � AZAZGA Assassinat d�un chauffeur de taxi L�embranchement de Taslent situ� � une douzaine de kilom�tres � l�est d�Alger, endroit notoirement connu pour �tre un v�ritable coupe-gorge, a encore fait parler de lui. Dans la nuit de samedi vers 22h, un chauffeur de taxi de Bouzegu�ne activant � la station d�Azazga, a �t� retrouv� baignant dans une mare de sang � c�t� de son v�hicule de marque Peugeot 505, les porti�res ouvertes. L�arme du crime, un couteau, a �t� abandonn� sur place par le ou les assassins. Selon des taxieurs, la victime aurait embarqu� trois individus � bord de son v�hicule � partir de la station. La d�couverte macabre a �t� faite par un membre de la corporation des taxieurs qui a alert� les �l�ments du groupement de la Gendarmerie nationale stationn�e � Boubhir (Illoula) qui se sont d�p�ch�s sur les lieux. Une enqu�te a �t� ouverte pour d�terminer les circonstances exactes de cet assassinat qui a mis en �moi la population.