La premi�re session ordinaire de l�APW de l�an 2006 s�est tenue comme pr�vu ce lundi avec � l�ordre du jour des dossiers lourds : le foncier et l�environnement, et des expos�s relatifs aux bilans des activit�s des services de la wilaya et du secteur culturel de l�an 2005. La premi�re journ�e a �t� r�serv�e � la lecture du bilan des activit�s des services de la wilaya de l�an 2005, au cours de laquelle le langage des chiffres et les louanges destin�e au wali et aux directions de l�ex�cutif ont eu raison d�un d�bat critique et constructif � la mesure des ambitions et des carences relev�es dans les diff�rents secteurs. La situation de son pr�d�cesseur est pass�e au peigne fin. Concernant les carences, ces derni�res sont multiples. Et c�est le wali en personne qui l�affirme solennellement. Son avis sur ce point rejoint globalement et parfois dans le d�tail celui �mis par les �lus de l�APW contenu dans les deux rapports sur l�environnement et le foncier. Une convergence d�id�es et de propos qui r�confortent. Tahar Melizi ne m�che pas ses mots. Son constat concernant la situation de la wilaya n�est gu�re reluisant et sans concessions. Sans faire de remontrances � l� encontre de son pr�d�cesseur, il divulgue les grands axes ayant contribu� au pourrissement de la situation. Faisant sienne, la devise qui dit �quand le b�timent va tout va�, il d�plorera l�anarchie s�vissant dans ce secteur et dont le point le plus accablant serait li� aux rapports r�gulant les �l�ments de la triptyque : entreprise- bureau d��tudes-ma�tre de l�ouvrage. D�autre part, l�interlocuteur a relev� le manque de suivi et de contr�le, le peu de consid�ration accord�e aux dol�ances citoyennes, le non-respect des instruments de l�urbanisme pour les constructions � travers notamment l�occupation illicite des espaces publics, l�exploitation anarchique et irrationnelle des domaines agricoles. Avec une note d�optimisme, le chef de l�ex�cutif affirmera que, actuellement, faisant r�f�rence � la p�riode de son mandat, que la situation s�am�liore graduellement, comme le prouve la cadence des travaux de r�alisation des projets lanc�s, inscrits ou en voie de l��tre dans les domaines strat�giques comme les routes, l�hydraulique et les travaux publics. Il signalera aussi que les actions de suivi, de contr�le, d�inspection et d�animation ont �t� lanc�es au niveau des diff�rentes r�gions recul�es de la wilaya, et ce, dans le but de veiller � ce que les d�lais de r�alisation soient respect�s. R�pondant � quelques-unes des questions pos�es par les �lus et des remarques qui ont �t� faites au sujet des projets et des montants qui leur ont �t� allou�s en 2003 et 2004, le wali articulera ses r�ponses autour de ce qu�il juge prioritaire et vital. Le reste fera l�objet de coupures impr�vues et d�rangeantes. Le wali aurait omis �galement au passage par exemple de donner des �claircissements sur de nombreux points. Parmi lesquels, on peut �num�rer l�am�lioration urbaine dans la r�gion de Collo, la r�novation du r�seau AEP Collo-Centre, les mesures � prendre pour les canalisations d�fectueuses et gagn�es par l��rosion, et ce, depuis treize ans ! De l�adduction principale du barrage de Beni-Zid desservant les villes de Collo, Beni-Zid, Kerkera�, le cas de la localit� de Greibissa relevant de la commune de Azzaba, o� on recense pr�s de 100 puits appartenant � des particuliers, et sachant que la r�gion de Azzaba a enregistr� 20 cas de typho�de pour 2005, 17 cas �pid�miologiques et 3 isol�s, ce cas de figure doit se voir accorder une attention particuli�re. Les bureaux d��tudes : ces organismes qui seraient derri�re tous les retards ! Cette premi�re journ�e sera consid�r�e � jamais comme celle des�bureaux d��tude. Ces derniers sont dans la ligne de mire du wali. Les propos, aussi bien des repr�sentants de l�institution �lue que du chef de l�ex�cutif, sont accablants. Il en ressort selon les d�clarations, que les bureaux d��tude sont responsables peut-�tre plus que les instances comp�tentes et les entreprises de r�alisation, de la gabegie et la d�liquescence qui ont ravag� les sph�res des instances de l�Etat en g�n�ral et de l�administration locale en particulier, contribuant ainsi aux retards constat�s dans la r�alisation de projets. Deux �lus iront m�me jusqu�� demander que ces organismes se mettent � la page des avanc�es socio�conomiques, et ce, en effectuant des stages de perfectionnement, dans le but d��tre � l�heure des avanc�es socio�conomiques. Une d�marche qui devrait leur permettre d�ici leur �ventuelle qualification d��tre derri�re les �tudes des gros projets qui seront lanc�s dans les prochaines ann�es. On apprendra �galement qu�une nomenclature est en phase d��laboration en vue de s�lectionner sur les crit�res de comp�tence et de leur disposition de moyens mat�riels conformes aux objectifs escompt�s, des bureaux d��tudes avec lesquels l�administration se liera professionnellement. Le bilan des activit�s : les milliards et la �jubilation� des �lus. La lecture du bilan des activit�s des services de la wilaya par le secr�taire g�n�ral fait ressortir que jusqu�au 31/12/2005, 528 op�rations ont �t� lanc�es dans le cadre de diff�rents programmes pour un montant global de l�ordre de 24 153 756 000,00 DA. Elles ont �t� r�parties de la mani�re suivante : 211 dans le cadre du programme normal (sectoriel) pour une enveloppe financi�re de 21 219 842 000,00, 50 dans le plan de soutien a la relance (PSRE) pour 1 868 990 000,00 DA, 241 dans le cadre des PCD (plans communaux de d�veloppement) programme normal pour un co�t estim� a 813 515 000,00 et 26 dans les PCD (PSRE) pour un montant de l�ordre de 251 409 000,00 DA. Il est �galement soulign� que le reste � r�aliser pour cette ann�e est de l�ordre de 12 440 115 000,00 DA. En l�an 2005, Skikda a b�n�fici�, selon toujours le rapport de la somme de 12 885 592 000,00 DA pour 481 op�rations dont 1 400 200 000,00 DA destin�s � des op�rations de r��valuation des projets en cours de r�alisation. Au 31/12/2005, le rapport mentionne ceci : le nombre d�op�rations s��l�ve � 1009, le reste � r�aliser est estim� � 25 325 707 000,00 DA. On note �galement que 45,69 % de l�enveloppe allou�e a �t� engloutie par le secteur des travaux publics, 16,37 % par l�hydraulique, 15.73/� par l�enseignement sup�rieur et 6.71/� par l��ducation. Nous reviendrons sur ce rapport avec de plus amples informations dans l�une de nos prochaines �ditions. Dans la majorit�, les �lus ont �applaudi� les d�marches faites par les services de la wilaya et lou� les efforts du wali. Ils ont �galement relev� qu�un bond qualitatif a �t� fait en avant par la wilaya depuis l�installation de Melizi Tahar le 14 septembre 2004. Leur jubilation sera prolong�e avec l�annonce faite par le wali, et concernant la dotation de la wilaya pour l�an 2006 en CP de l�ordre de 193 milliards de centimes comme premi�re tranche. Une dynamique nouvelle de concertation et de suivi sur terrain a �t� instaur�e, selon toujours les �lus, cr�ant une certaine symbiose dans la prise de d�cision et l�ex�cution des projets.