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SAHARA OCCIDENTAL
Les peu recommandables recommandations de Kofi Annan De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari
Publié dans Le Soir d'Algérie le 25 - 04 - 2006

Mohamed Abdelaziz fait bien de le souligner en termes crus, peu diplomatiques et surtout pas sujets � discussion �les recommandations de Kofi Annan sur le dossier sahraoui sont un complot�.
En effet, alors que la communaut� internationale, moins la France et le Maroc, attendait du secr�taire g�n�ral de l�ONU un rapport net, clarificateur et � m�me de d�bloquer une situation tendue, Kofi Annan offre un texte dont le contenu est dangereux et, ce qui est plus grave, risque de mettre le feu aux poudres. Dans le sens propre et non figur� parce qu�il peut �tre interpr�t� par le Maroc comme une �prime � l�occupation� et par le Polisario comme la fin du cessez-le-feu de 1991. Le principal responsable onusien, humili� et pi�tin� par les Am�ricains lors de la guerre contre l�Irak, ridiculis� par la coalition hors ONU qui avait alors pris Baghdad et d�boulonn� Saddam Hussein, n�implorait-il pas, alors, la seule l�galit� internationale pour ramener � la raison Am�ricains, Anglais, Portugais, Polonais, et les autres, tels que les Italiens ? Pourquoi s�agissant du cas de l�Irak, et juste avant celui de Timor-Est, l�ONU et son �boss� ont-ils puis� dans la doctrine des Nations unies, et sur le Sahara occidental, K. Annan en transgresse- t-il les fondements ? Que veut bien dire, en effet, cette �trange formule annanienne consistant � �trouver une solution entre la l�galit� internationale et la r�alit� du terrain�? Pourquoi, alors que pr�c�demment toutes les r�solutions onusiennes en r�f�raient aux seuls plans de r�glements endoss�s par l�Assembl�e g�n�rale des Nations unies et le Conseil de s�curit�, faut-il, pr�sentement, contourner le droit pour am�nager � la France et au Maroc une posture sur mesure ? Quelques tentatives d�explication. En fin de mandat � pour rappel, il faut savoir que Kofi Annan aime � rouler carrosse et se faire plaisir, les substantielles finances de l�ONU le permettent �, le secr�taire g�n�ral de l�ONU, dont le train de vie a �t� maintes fois d�nonc� par les m�dias et notamment, am�ricains et new-yorkais, a-t-il voulu par ce geste inf�me se m�nager une carri�re aussi �enrichissante� que celle qu�il aura pass�e � la t�te de l�organisation onusienne ? Quoi de mieux, dans ce cas, qu�un clin d��il � la France pour un poste � l�Unesco, � la francophonie. Kofi Annan, dit-on dans les coulisses des institutions europ�ennes, ici, � Bruxelles, aurait convenu avec Jacques Chirac d�un poste taill� sur mesure. Ce Ghan�en d�origine, anglophone de formation mais qui a pris des cours acc�l�r�s pour ma�triser la langue de Philippe Douste-Blazy, se verrait bien nomin� comme le m�diateur privil�gi� entre l�anglophonie et la francophonie. Une sorte de passage oblig� entre le Commonwealth et l�Agence mondiale de la francophonie. Paris lui aurait, murmure-t-on, donn� des gages s�rieux, intangibles et assur� des garanties financi�res sonnantes et tr�buchantes. Plus tr�buchantes que sonnantes, cela dit. D�un mot, Annan est en train d�emprunter la voie de son pr�d�cesseur, B. Boutros Ghali, qui, pour avoir su geler, au profit de la France, le dossier sahraoui, s��tait vu, l�on s�en souvient, offrir le poste r�mun�rateur de secr�taire g�n�ral de la francophonie. Pour autant, les calculs mesquins, sans principes et odieux de Annan n�expliquent pas tout ce revirement du secr�taire g�n�ral. Il y a cette volont� de type n�o-colonial fran�aise qui ne veut pas d�un Maghreb central stable et apur� de tout conflit potentiellement g�n�rateur de guerres ou de conflits arm�s lents, p�nibles et co�teux. Celui du Sahara occidental en fait partie. Sans le parrainage de la France, entra�nant dans son sillage des pays europ�ens dont l�Alg�rie ne fait pas partie de leur priorit� et quelques capitales africaines � la solde, le Maroc aurait, depuis longtemps, accept� l�arbitrage onusien et, depuis belle lurette, s�en serait sorti du pi�ge du Sahara occidental, qui, � terme, risque d�engloutir les faibles revenus de ce royaume et de jeter, dans les bras d�une alliance islamo-makhz�nienne, la dynastie de Mohammed VI ou de son successeur. Paris, seul, ne peut pas entretenir l�effort guerrier de Rabat et Rabat sans Paris est perdu. D�o� cette impression qui se d�gage des relations entre Chirac et le Makhzen et qui renvoie plus vers la fuite en avant, vers l�entretien de mythes tels que ceux de �la marocanit� du Sahara occidental� ou de �la grandeur de la France� qu�� un projet solide, b�ti sur du s�rieux et du durable. La France de Chirac, pour rappel, a perdu toutes les grandes batailles qu�elle a livr�es ces derni�res ann�es : l�Irak, la Constitution europ�enne, loi sur la glorification du colonialisme, le trait� d�amiti� avec l�Alg�rie, le contrat premi�re embauche dit �CPE�. Elle perdra, c�est certain, celle du Sahara occidental. Seul Kofi Annan gagnera quelques sous pour ce coup de poignard dans le dos du peuple sahraoui. Jeudi prochain, le Conseil de s�curit� de l�ONU devra, encore une fois, se prononcer sur le dossier sahraoui. Endossera-t-il les peu recommandables recommandations de Kofi Annan ? Pas si s�r, avec les Etats- Unis, la Russie, la Grande- Bretagne et la Chine. Autant de puissances r�elles, cr�dibles, qui ne proposeront aucun poste � Kofi Annan apr�s son mandat � l�ONU.

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