La maison de la presse Tahar-Djaout a v�cu hier au rythme de la comm�moration de la Journ�e mondiale de la libert� de la presse. Cette ann�e encore, l��v�nement a �t� marqu� par le souvenir des journalistes et travailleurs de la presse qui ont pay� de leur vie leur engagement pour la profession. A m�me le sol de la Maison de la presse ont �t� expos�s les portraits des victimes de la libert� d�expression entour�s de bougies et de fleurs. Autant de victimes dont la famille journalistique a pu hier revoir les visages. �Nous ne devons pas les oublier, ils sont le symbole d�un combat qui doit se poursuivre pour aussi se rem�morer les souffrances qu�a v�cues tout le peuple alg�rien�. Tel a �t� le message v�hicul� hier par la plupart des pr�sents � l��v�nement de comm�moration organis� par le Syndicat national des journalistes (SNJ) et la F�d�ration internationale des journalistes (FIJ). Par ailleurs, et en marge de l�exposition, le Comit� Benchicou pour les libert�s a proc�d� � l�occasion � la projection d�un film documentaire sur le monde de la presse en Alg�rie. �Pour ce 3 mai, nous avons d�cid� de d�roger � la tradition et de diversifier les th�mes pour marquer l��v�nement. Outre les th�mes traditionnels, nous avons pens� � cette exposition pour nous rappeler nos cons�urs et confr�res assassin�s et qu�on a tendance � oublier ces derni�res ann�es. Aussi, la forme de l�exposition qui peut �tonner a �t� r�fl�chie et nous avons sciemment d�cid� de mettre les cadres � m�me le sol de sorte que lorsqu�on vient voir le portrait du journaliste, on se penche, on s�incline devant lui. Nous tenons, par ailleurs, � d�noncer les agissements honteux de l�actuelle direction du MDS, un grand parti, qui �tait venu parasiter un hommage. Ceci n�honore pas un parti aussi respectable ni d�ailleurs la m�moire du grand homme, El Hachemi Cherif. La Journ�e de la libert� de la presse reste avant tout la journ�e des hommes et des femmes de la presse�, a d�clar� pour sa part Kamel Amarni, le secr�taire g�n�ral du SNJ par int�rim.