La c�r�monie de l�installation de 16 magistrats conseillers � la Cour supr�me et trois autres au Conseil d�Etat s�est d�roul�e hier au si�ge de la Cour supr�me en pr�sence de Tayeb Bela�z, ministre de la Justice, garde des Sceaux, Zaghloul Boutagh�ne, pr�sident de la Cour supr�me, et Heni Fella, pr�sidente du Conseil d�Etat. La promotion de ces magistrats a �t� effectu�e le 7 mai par d�signation du ministre de la Justice qui a insist�, en marge de la c�r�monie officielle, sur le r�le attendu de ces magistrats pour consolider le travail de la Cour supr�me. Cependant, cette occasion a �t� propice pour Tayeb Bela�z pour d�mentir l�information faisant part d�un limogeage de dix magistrats il y a quelques jours par le pr�sident de la R�publique au niveau de la Cour supr�me. �Ces dix magistrats sont partis en retraite, on leur doit bien des consid�rations pour leur parcours depuis l�ind�pendance et le r�le qu�ils avaient jou� au sein de cette instance.� Une pr�cision encore faite par Zaghloul Boutagh�ne qui annonce leur remplacement apr�s leur d�part en retraite par dix conseillers parmi les seize d�sign�s. Pour rappel, l�information faisait part d�un d�cret pr�sidentiel portant mise � la retraite d�une dizaine de juges, 7 officiant � la Cour supr�me et 3 au Conseil d�Etat. En effet, �les concern�s �taient arriv�s au terme de leur carri�re. Ils ont �t� remplac�s par des magistrats de m�me grade et avec la m�me exp�rience�. Ainsi, il est attendu de la nouvelle composante de la Cour supr�me et du Conseil d��tat plus d�efficacit� dans le traitement des dossiers en retard. I. T. �Nous avons trop parl� Le ministre de la Justice s�est montr� tr�s r�serv� hier lors de l�installation officielle des conseillers aupr�s de la Cour supr�me et au Conseil d�Etat. Ne voulant pas r�pondre aux questions des journalistes, Tayeb Bela�z s�est content� de dire : �Nous avons trop parl�, il faut travailler maintenant.� Cette m�me r�ponse a �t� donn�e il y a quelques jours par le ministre de la Solidarit� nationale, le Dr Djamel Ould Abb�s. Le rapprochement a �t� �vident, d�o� l�interrogation : s�agit-il d�une consigne donn�e par Abdelaziz Bouteflika � ses ministres, celle de ne plus �parler� et laisser le soin au chef du gouvernement ou au ministre de l�Int�rieur de faire les d�clarations officielles ?