C�est sur un air de nostalgie que les anciens �l�ves du lyc�e Ren�-Basset, aujourd�hui Zerrouki-Che�kh Ibn Eddine, ont d� se retrouver au sein m�me d�un �tablissement scolaire qui tra�ne derri�re lui tout un pan d�histoire. Ils �taient pour ce faire, plusieurs centaines de participants de tout �ge et toutes promotions confondues � faire en cette journ�e printani�re, de bien sacr�es retrouvailles. C�est avec non moins d��motion que les souvenirs de jeunesse seront �voqu�s ici et l�. L�on se rem�mora alors les mis�res qu�on faisait subir � l�infortun� prof ou encore les fugues de circonstance quand le poids de la rigueur de la classe commen�ait � peser notamment � l�or�e des vacances ou encore avec l�arriv�e du printemps. Tout le monde s�accorde � dire aujourd�hui que le lyc�e Zerrouki fut � une �poque donn�e un v�ritable centre de rayonnement intellectuel, un sacr� vivier de futures t�tes pensantes dont la plupart font encore la fiert� de Mostaganem et sa r�gion. Au lendemain de l�ind�pendance et durant des d�cennies, la capitale du Dahra qui �tait un des importants d�partements du pays, prenait en charge les actuelles wilayas de Mascara, Relizane et autres localit�s comme Oued-Rhiou, Tighennif et Mazouna. C�est vous dire tout le beau monde qui, depuis, a d� transiter par le lyc�e Zerrouki. Parmi les internes, bon nombre de disciples �taient �galement originaires des lointaines villes de Tiaret et Chlef � titre d�exemple. Ainsi, M. Touati Attia, ancien surveillant de cette auguste institution et pr�sident de l�association des anciens du lyc�e Ren�-Basset ainsi que son �quipe, ont r�ussi un sacr� coup de ma�tre, � savoir r�unir m�decins et avocats, journalistes et fonctionnaires, cadres de la nation et hauts responsables, jadis potaches ayant us� leur fond de culotte sur des bancs du savoir qui ont eu la charge de leur inculquer science et principes de la vie. Aussi un hommage on ne peut plus �mouvant a d� �tre rendu aux anciens responsables de ce lyc�e, de feu A�ssaoui aux professeurs, les regrett�s Benmokhtar, Mehadji et Darabid et autres Aoued, l�ex-surveillant g�n�ral et ce, au rythme de la musique andalouse. Dommage cependant, car il manquait au d�cor des bonbons et des fleurs et une bonne sonorisation dans une salle aussi pleine qu�enthousiaste. Joie des retrouvailles oblige�