Avant-hier, H. S., 22 ans, a �t� battu � mort au centre p�nitentiaire d�El-Allelik (El- Bouni, w. Annaba), o� il �tait d�tenu et devait normalement �tre lib�r� dans une vingtaine de jours. Le corps de la victime portait des traces de coups au niveau de la poitrine, du dos et sur tout le visage. Certains rapportent que le jeune d�tenu serait d�c�d� en prison des suites de ses blessures, d�autres soutiennent que celui-ci aurait rendu l��me au service des urgences de l�h�pital �Ibn Sina�. Pour en savoir plus sur cette affaire, qui s�est produite 3 jours apr�s �le suicide� dans la m�me prison d�un autre d�tenu, condamn� � mort celui-l�, nous avons tent� � plusieurs reprises de contacter le procureur g�n�ral pr�s la cour d�Annaba, en vain. Idem pour le directeur du centre p�nitentiaire, l�administration p�nitentiaire est aux abonn�s absents, le black-out total �t� d�cr�t� et aucune information n�a filtr� sur ce grave incident. Toutefois, nous avons pu savoir que le directeur g�n�ral de l�administration p�nitentiaire est � Annaba dans le cadre de l�enqu�te sur la mort suspecte du premier d�tenu dont les circonstances qui ont entour� ledit �suicide� n�ont pas encore �t� compl�tement �claircies. Survient cette nouvelle affaire, et l� les choses sont tr�s claires : pour preuve les photos prises par la famille du d�funt habitant la localit� de Ben-M�hidi (w. d�El-Tarf), les traces de coups sont visibles et nul besoin d�analyses ou d�autopsie pour confirmer cela. Le centre p�nitentiaire d�El-Allelik tend � devenir un centre de grand couloir de la mort o� un condamn� pour une peine risque de mourir � tout moment avant de l�avoir purg�e. Dans cet univers carc�ral o� certains criminels endurcis et r�cidivistes font leur loi, il n�est pas � �carter que d�autres d�tenus s�en sont pris � H. S. pour un motif quelconque et l�ont battu � mort sachant qu�aucun t�moin de la sc�ne ne parlerait : l�omerta �tant de mise dans ce milieu.