Une session extraordinaire de l�APC de Skikda s�est tenue mercredi dernier et a �t� r�serv�e � l�examen du compte administratif 2005 qui a enregistr� un exc�dent de l�ordre de 45 milliards de cts (45 032 977 592 DA). Deuxi�me session extraordinaire de l�APC en l�espace de quinze jours, elle a �t� une opportunit� pour �valuer les activit�s de cette institution, notamment en mati�re de gestion financi�re. Vu le retard criant en mati�re de travaux de r�alisation, d�assainissement, de r�fection des routes, de confortement des �difices relevant de l�APC, de prise en charge du probl�me d�hygi�ne, on est en droit de s�interroger sur les opportunit�s d�une politique de �l�aust�rit� pr�n�e par les �lus communaux, comme le d�montre les 200 millions de cts qui ont �t� accord�s pour l�acquisition de moyens mat�riels destin�s au r�seau routier. L�APC aurait �t�, semble-t-il, �brusqu�e� par les donn�es contenues dans la fiche de calcul des recettes communales �labor�e par les services des imp�ts, et qui d�montrent l��cart constat� entre les rentr�es de l�ordre de 1 888 380 869 61 DA et les d�penses de 1 449 711 032 00 DA r�v�l�s par le compte administratif, soit une plus-value de l�ordre de 45 milliards de cts. Dans ce contexte, un �lu recommandera que les �lus soient impliqu�s dans son �laboration, s�indignant au passage du �peu� d�argent engrang� par l�APC en d�pit que 30% des recettes p�troli�res nationales proviennent de la zone industrielle de Skikda, et se posera ainsi la question : �quel est le b�n�fice tir� par l�APC des rentr�es des hydrocarbures ?� Une question maintes fois pos�e, mais la r�ponse demeure myst�rieuse ! Les �r�ticences� communales en mati�re de prise en charge des pr�occupations citoyennes � travers le d�boursement opportun et rationnel de sommes d�argent, ne pourraient trouver de motifs valables d�ici l�application de la hausse des loyers de 100% pour les locaux commerciaux et de 50% pour les logements et ce, dans le cadre du projet d�assainissement du patrimoine, au stade de l�id�e actuellement, et qui va lui apporter selon les pr�visions, des recettes de 24 milliards de cts en plus. D�ailleurs douze d�lib�rations de projets s�y rapportant ont �t� adopt�es au cours de cette assembl�e. Il en ressort de la lecture du rapport relatif au compte administratif un exc�dent de l�ordre de 45 milliards de cts, ce qui constitue la diff�rence entre les pr�visions des recettes communales au titre du BP 2005 estim�es � 1 883 380 869 61 DA et le compte administratif de la m�me ann�e qui est de 1 449 711 032 00 DA. Cet exc�dent sera transf�r� au fonds du BS de l�an 2006. Au volet fonctionnement, les recettes sont, comme d�j� mentionn�, de l�ordre de 1 888 380 869 61 DA, dont 1 419 554 064 07 DA proviennent de la fiscalit�, 315 838 268 00 DA de la moins-value, 55 303 915 00 DA comme aides de l��tat (handicap�s, personnes �g�es et emploi des jeunes), et 92 684 622 54 DA per�ues au titre des droits d�acc�s et autres. Par contre, les d�penses dans le m�me volet ont �t� �valu�es � 1 963 263 089 87 DA. Au volet �quipement, les recettes sont estim�es � 103 850 692 71 DA, dont 94 576 269,42 DA provenant de PCD (projets communaux de d�veloppement). Les autres proviennent des op�rations de vente de lots de terrain, soit 5 018 075 00 DA dont 4 887 128 00 Da comme b�n�fice net engrang� par le biais de l�agence fonci�re, 80 115 08 DA au titre des op�rations de d�sistement des biens communaux au profit des institutions de l�Etat, et 4 176 233 21 DA provenant des aides destin�es � la r�alisation des �tablissements scolaires. Par contre, les d�penses dans le m�me volet, sont de 446 695 388 44 DA dont 94 576 269,42 DA dans le cadre des PCD. Le deuxi�me point inscrit � l�ordre du jour de cette s�ance a �t� r�serv� � l�approbation de diff�rents projets de d�lib�rations. Le plus important est le montant de 4,75 milliards de cts destin�s � des travaux d�am�nagement et de confortement d��difices appartenant au patrimoine communal. Les �tablissements scolaires se sont taill�s, sur proposition du vice-pr�sident charg� de l�urbanisme, la part du lion pour des travaux de confortement de l�ordre de 1 milliard de cts et ce, en pr�vision de la prochaine rentr�e scolaire. Le restant de la somme, � savoir 3,7 milliard a �t� r�partis comme suit : 1,5 milliard de cts destin�s � de grands travaux ciblant les b�timents communaux ; 650 millions de cts � l�am�nagement du si�ge de l�APC, 500 Millions de Cts a des travaux dans l�h�tel de ville, 500 millions de cts � des travaux de r�habilitation du Th��tre r�gional (ex-th��tre municipal) (probablement l�acquisition d�autres si�ges) et 600 millions de cts r�serv�s aux trois salles de cin�ma, le Colis�e, Rivoli et l�Eden. Concernant ce dernier point, et pour l�exemple, l��tat de salet� dans lequel s�emp�tre la salle Ifriqiya (l�Empire), appartenant � un priv�, donne une mauvaise image � la ville, de surcro�t elle est implant�e en plein centre-ville. Il y a lieu de souligner que les �lus communaux excellent dans l�art de trop personnifier et s��taler sur des cas que le seul recours � la r�glementation en vigueur peut solutionner. Le cas du restaurant El Mestoura, �quipement touristique implant� � la plage Molo, et de kiosques ou locaux commerciaux appartenant � des particuliers portant le m�me nom d�un �lu, en sont les preuves. Le silence du SG, �r�gulateur� de la s�ance et �homme de loi� � l�APC, a �prement contribu� � prolonger des d�bats sans int�r�t pour la ville et ce, en d�pit des r�guli�res sollicitations d�un �lu, �que pr�voit la loi en vigueur pour tel cas, M. le SG�, s�interrogeait � chaque cet �lu.