C�est la journ�e symbolique du 15 mai, Journ�e mondiale de la famille, qu�a choisie Mme Allali D. et son fils pour exprimer leur d�sarroi et �l�injustice�, pour reprendre l�expression du fils extr�mement r�volt�, dont ils font l�objet, qui est celui de ne pas disposer d�un toit et ce, depuis plus de deux ans, pour �lire domicile dans l�une des salles de l�APC. Cet �tat d�coulerait de l�exclusion injuste et ill�gale de l�h�ritage paternel de cette dame par ces fr�res. Le calvaire de cette femme remonte, selon la narration des faits par le fils, au d�but de l�ann�e 2004, le 24 janvier plus exactement, quand elle fut expuls�e par la force de la maison parentale, construite en 1983 et l�gu�e par son d�funt p�re d�c�d� en 1986 et o� elle occupait une chambre, attribu�e par celui-ci, en compagnie de son fils. Tout cela avait commen�ait par sa marginalisation et sa mise � l��cart de l�exploitation des biens l�gu�s par le p�re, des terres surtout, �qui �taient et qui sont pourtant toujours dans l�indivision�, pr�cise le fils. Auparavant, elle a toujours v�cu sous le toit paternel, dans l�ancienne demeure, depuis son divorce en 1965. Suite � cette expulsion, tous ces biens sont confisqu�s, y compris les papiers et les documents, n�cessaires pour les formalit�s administratives, notamment de la fr�dha, dans le cas o� l�issue de l�affaire qui tra�ne en justice le n�cessiterait. Depuis, elle n�a cess� de vivre en �SDF�. Au d�but, depuis le premier jour de son expulsion, o�, rappelle son fils, l�un de ses fr�res l�a molest�e. Elle s�en est sortie avec un certificat d�incapacit� de 35 jours et l�agresseur n�a �cop� que d�une petite amende. Depuis elle a �lu domicile au si�ge de la mairie pendant 25 jours. Pendant tout ce temps, elle aurait �t� prise en charge par le cantonnement de la garde communale, stationn� tout pr�s du si�ge de l�APC, pour la nourriture et par le comit� local du Croissant-Rouge pour les effets vestimentaires et quelques couvertures. Ensuite, une famille du village lui a offert son ancienne maison mais ces derniers temps les propri�taires la pressent de lib�rer cette maison. Son fils, ch�meur, exhibe les factures d'�lectricit� et d�eau vieilles de six semestres et qui ne sont pas encore r�gl�es, pour mieux illustrer l�ampleur alarmant du cas de sa m�re qui est aussi le sien. Ils vivent avec 1 000 DA accord�s � la m�re dans le cadre AFS. Les actions entam�es en justice n�ont pu aboutir � r�habiliter cette femme qui nous dit atteinte de pas moins de cinq maladies chroniques. Elle n�cessiterait une prise en charge m�dicale des plus urgentes. Ses fr�res feraient fi des recommandations de la justice et du procureur de la R�publique, notamment celle de pouvoir r�int�grer sa chambre en attendant la d�cision finale de la justice. L�engrenage de la voie judiciaire, allant du p�nal au civil, n�aurait abouti qu�� embourber l�affaire. Les r�f�r�s quand ils n�aboutissent pas � l�incomp�tence sont soumis aux pourvois pour que l�affaire �choit finalement � la cour d�assise de Tizi- Ouzou, o� elle est pendante depuis. Du c�t� des autorit�s, m�me si l�APC fait tout pour venir en aide � cette femme en d�tresse, le seul �cho favorable est la saisine de l�ex-wali, devant lequel fut port�e l�affaire, du chef de da�ra de Dra�-Ben-Khedda pour voir finalement ce dernier lui proposer l�aide � l�autoconstruction ; chose que la plaignante ne peut r�aliser, vu l�impossibilit� pour elle de disposer des 20% et d�une parcelle de terre. Le P/APC est pr�t � sacrifier l�un des logements sociaux parmi les quatre disponibles au niveau de cette commune et qui revient � l�APC, pour l�attribuer � cette femme. Pour rappel, cette solution est revendiqu�e et accept� par la plaignante. Le maire nous informera �galement qu�il a soulev� ce cas lors de la derni�re visite dans la localit� du nouveau wali qui, � son tour, a promis de se pencher sur ce cas. La plaignante et son fils se disent aujourd�hui outr�s et scandalis�s par �ce d�ni de droit et ce cas flagrant d�injustice, pas du tout digne de l�Alg�rie�, que les autorit�s, tous secteurs confondus tardent � r�gler. Il n�ont pas manqu� de remettre en cause les organismes cens�s venir en aide aux familles et aux femmes, notamment le ministre d�l�gu� � la Famille et la Condition f�minine et l�Association nationale des droits de la femme rurale, de Mme Benhabil�s. �Ce n�est pas avec des discours qu�on tient � partir des salons d�Alger qu�on aidera les familles et les femmes en d�tresse et qu�on rehaussera l�image de notre pays, mais en intervenant et en r�glant des cas concrets et authentique de d�tresse comme celui de ma m�re�, a l�ch� le fils.