Sur les 57 communes que compte la wilaya d�Alger, seules 37 ont re�u des offres pour l�affichage publicitaire sur leurs territoires. Ces offres, qui ont �t� pr�sent�es, hier, au si�ge de la wilaya d�Alger, lors d�une op�ration d�ouverture des plis contenant des dossiers administratifs, ont �t� agr��es. Elles �manent de six op�rateurs dans le domaine de la publicit�, de droit alg�rien, que sont les entreprises Future Media, Lawahate, 3APub, Avenir D�coration, AlPub et R�gie 7. Ces six entreprises font partie d�une vingtaine d�op�rateurs, publics et priv�s, qui avaient auparavant retir� le cahier des charges relatif � l�avis de mise en adjudication, lanc� par la wilaya d�Alger, le 15 mars 2006, au profit de l�ensemble de ses 57 communes. Cette mise en adjudication concerne 2 625 sites destin�s � l�affichage publicitaire en contrepartie de la dotation de ces 57 communes d�un ensemble de mobiliers urbains (esth�tique, homog�ne, de style ville et de qualit� sup�rieure) et du versement au profit des tr�sories communales de redevances annuelles. Cette op�ration-pilote, consistant � faire participer le partenaire �conomique (afficheur) au d�veloppement de la capitale, premi�re du genre en Alg�rie, entre dans le cadre de l�organisation de l�affichage publicitaire sur le territoire de la wilaya d�Alger. Ce faisant, les offres soumises et agr��es ont privil�gi� une trentaine de communes du centre de la wilaya d�Alger, laissant sur la marge une vingtaine d�autres dont certains �lus n�ont pas manqu� de manifester leur d�sapprobation quant � la marginalisation, voire la hogra dont leurs communes ont fait l�objet. Ces communes d�nigr�es sont Beni-Messous, Saoula, Bordj-El-Bahri, A�n-Taya, El-Marsa, Souidania, Rahmania, Mahelma, Dou�ra, Khra�ssia, Baba-Hassen, Heuraoua, Rouiba, R�gha�a, Birtouta, Tessala- El-Merdja, Ouled-Chebel, Baraki, Sidi-Moussa et les Eucalyptus. Quant aux communes b�n�ficiaires des offres, donc � int�ressantes �, elles sont r�parties par groupements compos�s d�une � 5 communes, dont certains groupements ont suscit� la plupart des offres soumises. Ce sont les groupements (Alger- Centre, Sidi-M�hamed, El- Mouradia, El-Madania), (Bab-El-Oued, La Casbah, Bologhine, Oued-Koriche, Ra�s-Hamidou), El- Hammamet, ( Dar-El-Beida, Mohammadia, Bab- Ezzouar, Bordj-El-Kiffan), (Ch�raga, Dely-Brahim et Ain-B�nian), (Bir Mourad Rais, Hydra, Gu�-de- Constantine, Birkhadem), (Hussein-Dey, Magharia, Belouizdad, Kouba), (Bouzar�ah, El-Biar, Ben- Aknoun), (El-Harrach, Bourouba, Oued-Smar, Bachdjarah), (Draria, El- Achour), (Z�ralda, Staou�li), Ouled-Fayet. Les entreprises qualifi�es feront l�objet durant les prochains jours de visites sur sites, selon un planning, de leurs mobiliers urbains. Par la suite, les entreprises retenues feront l�objet, la semaine prochaine, d�une autre s�lection, celle-l� technique. Un besoin important de la wilaya d�Alger en mobilier urbain Pour rappel, les sites de publicit� sont au nombre de 2 625 dont 1 515 sites de substitution et 1 110 sites int�gr�s au mobilier urbain (abribus, kiosques de vente et colonnes kiosques). Le besoin global en mobilier urbain d�termin� pour les 57 communes est de 896 abribus, 206 kiosques de vente (destin�s au remplacement des kiosques existants), 159 vespasiennes, 374 potelets, 15 kiosques d�orientation et de communication, 1567 bancs publics, 804 jardini�res, 160 fontaines publiques, 3 111 corbeilles, 18 colonnes d�information, 8 colonnes kiosques, 2 398 bornes de protection, 3 321 barri�res de protection, 60 poubelles pour plage et 60 douches et lave-pieds pour plage, etc. Du manque � gagner publicitaire de la wilaya d�Alger Cette r�organisation du domaine de la publicit� a �t� op�r�e suite au constat fait par la wilaya d�Alger, de l�immense manque � gagner, touchant l�ensemble de ses communes et �valu� � plusieurs centaines de millions de dinars. Un manque � gagner d� � l�exploitation par des afficheurs publics et priv�s, pendant des ann�es, de plus de 500 panneaux au niveau des autoroutes sans qu�aucune contrepartie financi�re ne soit vers�e aux communes ou au Tr�sor public. Pour les quelques conventions de publicit� conclues entre les communes urbaines et les afficheurs, le manque � gagner est d� au non-recouvrement des recettes pr�vues ou � la non-concr�tisation des termes des conventions. D�autre part, l�absence, dans ce cas pr�cis, de crit�res d��valuation des droits de location des espaces publicitaires a contribu� �galement � la d�sorganisation de ce domaine. Du caract�re incitatif du cahier des charges En attendant la promulgation des textes l�gislatifs et r�glementaires, cette op�ration est r�gie par un r�glement local adopt� par arr�t� n�848 du 10 mai 2005 du wali d�Alger. Parmi les dispositions du r�glement en question figurent la r�partition du territoire des communes d�Alger en cinq zones de publicit� dont une est interdite, la valeur de l�emplacement d�un dispositif publicitaire diff�rente d�un site � un autre selon l�importance du site, le d�coupage en zones de publicit� au niveau de chaque commune d�termin� par arr�t� du pr�sident d�APC, ainsi que l�installation de tout dispositif publicitaire �tant assujettie � une autorisation d�livr�e par la commune. En outre, il est indiqu� que dans le cas d�un bien appartenant � un particulier, une personne morale de droit priv�, ou g�r� par un �tablissement public � caract�re industriel et commercial ou une entreprise publique �conomique, il est pr�vu une contribution financi�re � hauteur de 15% du montant du contrat � la tr�sorerie communale. Par ailleurs, l�installation de tout dispositif publicitaire est conditionn�e et r�glement�e par des prescriptions techniques, d�terminant le dimensionnement et les conditions d�implantation, soit au niveau de chaque zone de publicit� et par rapport � chaque type de panneau d�affichage publicitaire. En fait, le lancement de cette op�ration sur la base du cahier des charges constitue la premi�re �tape de l�organisation dans des conditions transparentes du secteur de l�affichage publicitaire. Ce cahier des charges pr�voit aussi des mesures incitatives au profit des op�rateurs justifiant l�investissement sur le territoire national d�une ou des unit�s de fabrication de mobilier en question, par l�extension de la dur�e de la concession de trois ann�es fermes � 10 ans, � condition que le taux d�int�gration des mati�res premi�res locales ne soit en aucun cas inf�rieur � 60%. Cependant, au regard de la diversit� des sites et de l�importance du besoin en mobilier des communes composant la wilaya d�Alger, le cahier des charges ne peut en aucun cas cr�er un monopole, dans la mesure o� les op�rateurs �conomiques sont libres de soumissionner pour un ou plusieurs lots par commune, pour un ou plusieurs groupements de communes ou communes.