Le ministre de la Formation et de l�Enseignement professionnels a fait une br�ve visite dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Il apportera son soutien aux objectifs de la wilaya consistant � cr�er des sections d�tach�es de la formation professionnelle dans chaque commune de la wilaya de Tizi-Ouzou. Une perspective de doter le march� du travail d�ouvriers qualifi�s qui font cruellement d�faut depuis quelque temps d�j� en d�pit d�un ch�mage end�mique dans les rangs de la jeunesse. Pour les besoins de cette journ�e d��tude jumel�e avec les portes ouvertes sur le BTPH, la Direction de la formation professionnelle a transform� le parking devant le centre des �uvres sociales de la wilaya, au c�ur de la cit� administrative, en mini-centre de formation avec des stagiaires en ma�onnerie, peinture en b�timent, �lectricit� et autres m�tiers du secteur en plein action et le hall de la caf�t�ria en centre d�exposition le temps que le ministre en fasse le tour et que les P/APC pr�sents d�couvrent les possibilit�s de formation offertes � leurs jeunes administr�s en ch�mage. Le wali qui aurait d�j� fait beaucoup de choses dans ce sens, successivement dans les wilayas de Bouira et A�n T�mouchent, selon le ministre, tient � r�ussir le pari de d�velopper la formation professionnelle dans la wilaya de Tizi en premier lieux dans les m�tiers du b�timent, des travaux publics et de l�hydraulique pour offrir au vaste programme de d�veloppement inscrit � l�intitul� de la wilaya une main-d��uvre l��uvre qualifi�e suffisante. A l�origine de cette journ�e d��tude, portes ouverte sur le BTPH, le constat du manque de ma�ons, plombiers, �lectriciens, peintres et autres m�tiers manuels du secteur. Il y a aussi le manque d�entreprises de r�alisation. Le wali a parl� de 59 appels d�offres infructueux enregistr�s ces derniers mois au niveau de la wilaya, ce qui n�est pas sans alarmer les responsables de la wilaya qui ont des comptes � rendre sur la r�alisation des projets qui leur sont confi�s. D�o� les efforts d�velopp�s actuellement par le nouveau wali pour attirer le maximum d�entreprises de r�alisation dans la wilaya. Une journ�e d��tude sur les entreprises de r�alisation se tiendra prochainement afin de cerner les difficult�s � l�origine de leur fuite et surtout les conditions n�cessaires � leur retour en force. L�objectif consiste, d�apr�s le wali, � cr�er ou � susciter la venue de cinq entreprises par commune. Car si l�argent et les programmes ne manquent pas, contrairement au pass�, il faut encore cr�er les conditions et les moyens pouvant permettre la r�alisation des projets inscrits. Le wali parle de 927 chantiers ouverts, d�une autorisation de programme de 34 milliards et de cr�dits de paiement �quivalents � la moiti� de cette coquette somme. Le ministre s�est d�clar� dispos� � cr�er des sections d�tach�es de formation professionnelle dans toutes les communes de la wilaya qui mettront des locaux � la disposition de son d�partement. L��quipement de ces sections est d�ores et d�j� garanti, assure le ministre, et une bourse de 1500 DA sera allou�e aux stagiaires durant 12 mois tandis que le manque d�encadrement pourrait �tre combl�, le cas �ch�ant, par le concours des gens de m�tier, en tant qu�enseignants d�tach�s, moyennant une r�mun�ration de 400 DA de l�heure. Au-del� des m�tiers du BTPH, El-Hadi Khaldi promet une contribution de son d�partement � la r�habilitation des m�tiers du tourisme, de l�artisanat et de l�agriculture de montagne dans lesquelles la wilaya rec�le de tr�s grandes potentialit�s. L�intervention du ministre sera suivie par celle d�un directeur central du m�me minist�re, selon lequel les effectifs stagiaires en formation r�sidentielle qui �taient de 25 000 en 2005 sont actuellement de 38 000. Par contre, l�apprentissage est, avec 199 700 apprentis, en dessous des capacit�s r�elles estim�es � 500.000. Le directeur du Fnac organisme charg� du financement de la formation continue des personnels d�entreprises et de l�apprentissage d�veloppera, de son c�t�, les avantages accord�s par l�Etat aux entreprises participant aux deux types de formation et les crit�res d��ligibilit� � l�exon�ration fiscale de 5%. L�intervenant d�plorera le fait que son organisme et ses prestations avantageuses soient encore m�connus des entreprises en d�pit des efforts de m�diatisation qu�il aurait d�ploy�s signalant enfin qu�un travail de proximit� engag� ces derniers temps lui a permis d�enregistrer un progr�s de 39% dans le domaine du recouvrement.