Sous le haut patronage du ministre de l�Agriculture et du D�veloppement rural et du wali de Batna, la Journ�e mondiale de la lutte contre la d�sertification sera c�l�br� � Batna aujourd�hui et demain. Un riche programme a �t� �labor� par la Conservation des for�ts de la wilaya de Batna o� les donn�es fondamentales des probl�mes li�s � la d�sertification et au d�p�rissement du c�dre seront d�battus afin d�arr�ter la strat�gie pour intervenir en urgence sur les zones sensibles. En plus des diff�rents d�partements minist�riels ayant � la charge la gestion des zones arides et semi-arides, les chercheurs, les associations, les �lus, les cadres du secteurs� enrichiront les d�bats pour arr�ter la strat�gie � mettre en �uvre en urgence sur les zones sensibles. La d�sertification ph�nom�ne accidentel et non naturel est le r�sultat des actions n�fastes de l�homme sur le milieu naturel de part les d�frichements abusifs, les incendies, le surpaturage� La d�sertification qui a d�j� consomm� en Alg�rie 600 000 hectares, menace six millions d�autres alors que vingt � trente millions d�hectares en sont vuln�rables. La menace est � prendre au s�rieux surtout lorsqu�on sait que la superficie labour�e annuellement et soumise � l��rosion �olienne est de 1 200 000 ha. La wilaya de Batna qui re�oit 350 mm de pluie en moyenne par an avec pr�s de cinq mois de s�cheresse et douze dans la partie sud (Bitam, M�doukel et Barika) est tr�s vuln�rable � la d�sertification. Les cartes r�centes de sensibilit� � la d�sertification font ressortir une zone d�sertifi�e (disparition de la couverture v�g�tale et son remplacement par un terrain nu �dessert�) de 7 800 hectares alors que la zone tr�s sensible a atteint 19 700 hectares les zones sensibles et de sensibilit� moyenne sont de l�ordre de 141 000 ha. Lors de la seconde journ�e les chercheurs qui travaillent sur la probl�matique du d�p�rissement du c�dre exposeront les r�sultats de leurs travaux et arr�teront probablement un plan d�urgence pour la sauvegarde du c�dre des Aur�s, dont la superficie d�environ 17 000 hectares est en r�gression permanente depuis des ann�es au point o� l�on parle de catastrophe naturelle. Lors de ces journ�es les cadres de l�agricultures et des for�ts en conclave avec les chercheurs de l�INRF, de de l�INA, des universit�s de Batna, S�tif, Tizi-Ouzou, Bab Ezzouar� trouveront-ils les strat�gies les mieux adapt�es pour maintenir cette v�g�tation protectrice pour stopper la d�sertification et surtout sauver le c�dre d�une disparition annonc�e.