Chaque jour que Dieu fait, des dizaines de charrettes et de chariots viennent d�verser leurs marchandises autour du march� du centre-ville. Le moindre espace qu�il soit trottoir, placette ou autres, est transform� en lieu de vente de fruits et l�gumes, de la volaille, parfois des produits laitiers et ce, au vu et au su des officiels qu�ils soient du contr�le de la qualit� ou ceux de l�ordre public. Le moindre recoin est squatt� sans aucune forme d�organisation. On laisse faire tout simplement. Pis encore, ces commer�ants, du jour, abandonnent les lieux dans un spectacle d�solant. Apr�s leur d�part, des tonnes d�immondices jonchent le sol. L�on imagine fort bien les odeurs naus�abondes qui s�en d�gagent et l��tat d�insalubrit� qui y r�gne. La sonnette d�alarme est tir�e, car il y va de la sant� des riverains, et des enfants qui, inconscients des risques, trouvent un malin plaisir de s�amuser dans les tas d�ordures.