Le ministre d�l�gu� � la Ville, Rachid Boukerzaza, n�a pas rehauss� de sa pr�sence la rencontre autour des perspectives de d�veloppement de la coop�ration entre les villes et r�gions euro-m�diterran�ennes, organis�e par le Forum alg�rien pour la citoyennet� et la modernit� (FACM) en partenariat avec le Comit� permanent pour le partenariat euro-m�diterran�en (Coppem). Il y �tait pourtant invit� et devait prononcer une allocution. Les participants � la rencontre, tr�s peu nombreux, ont eu toutefois � �couter un l�ger et court la�us du ministre d�Etat, ministre des Affaires �trang�res, Mohamed Bedjaoui, qui s�est fait un devoir d��tre du rendez-vous. Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir) - Le pr�sident du FACM, qui officie �galement comme inspecteur g�n�ral au minist�re du Commerce, Norreddine Sbia, n�aura pas, ce samedi, la satisfaction de manifestation r�ussi. Et pour cause ! A la d�fection du ministre d�l�gu� � la Ville sont venues s�ajouter celles du reste des convi�s � la rencontre, walis et pr�sidents d�assembl�es populaires communales, en l�occurrence. Attendus nombreux, ils n�ont �t�, en d�finitive, que quatre P/APC � faire le d�placement � l�h�tel El- Aurassi. Point de walis. La d�fection a marqu� �galement les d�l�gations �trang�res. Sur les 27 pays attendus, ils n�ont �t� que seize � r�pondre pr�sent. Vide aux trois quarts qu�a �t� la salle de conf�rences, il n�en demeure que tribune suppl�mentaire a �t� tout de m�me offerte au ministre d�Etat, ministre des Affaires �trang�res pour appr�cier publiquement le processus de Barcelone. �Aujourd�hui, si le processus souffre d�un grand probl�me de visibilit�, c�est qu�il est rest� � admettons-le � captif de rencontres officielles entre fonctionnaires et gestionnaires de dossiers et que nous n�avons pas su assurer l�implication de nos populations, de nos citoyens, de nos villes et autres r�seaux urbains des deux rives de la M�diterran�e�, a affirm� Bedjaoui ajoutant que �le processus euro-m�diterran�en auquel mon pays reste attach� et dont la dynamique et l�esprit demeurent fort pr�sents en d�pit de la pauvret� de ses r�sultats, se doit d��tre appuy� par certains correctifs, afin justement de lui conf�rer toutes les chances de succ�s aupr�s des premiers destinataires et r�cipiendaires de ses r�alisations, que sont les populations, les soci�t�s civiles et autres organismes et acteurs locaux du d�veloppement �. L�opportunit� a �t� aussi offerte � Bedjaoui de revenir sur l��pineux probl�me de la libre circulation des personnes. �Il n�est ni coh�rent, ni productif qu�au moment o� nous nous engageons dans un partenariat privil�gi�, des politiques restrictives � la circulation des personnes s��rigent entre nous.� Le secr�taire g�n�ral du Coppem, Carmelo Motta, a, de son cot�, reconnu ce handicap qui, jusque-l�, a emp�ch� la r�alisation concr�te assign�e au processus de Barcelone. Aussi son comit� travaille- t-il � justement apporter les correctifs n�cessaires au processus. Et ce � travers un rapprochement et un partenariat d�centralis�s. �Une modification substantielle de la politique euro-m�diterran�enne figure parmi nos objectifs. On peut y parvenir�, a-t-il dit, optimiste. S. A. I.