Alors que les discussions allaient bon train quant � la fameuse gr�ce pr�sidentielle en faveur des journalistes, le verdict concernant le proc�s en appel de notre confr�re Badis Moussaoui, ex-correspondant du Matin, est tomb� tel un couperet. La cour de Bouira a confirm� le verdict prononc� par le tribunal de Bouira et qui �tait de deux mois de prison avec sursis, 2 000 DA d�amende et 10 000 DA de dommages et int�r�ts. Cette condamnation a �t� quelque peu une surprise. Durant le proc�s, qui avait eu lieu le 20 juin dernier, le procureur g�n�ral avait rendu un hommage particulier � la presse en rappelant qu�il ne saurait y avoir d�Etat fort sans une presse forte, alors que l�avocat du correspondant avait clairement d�montr� que son client n�avait fait que son travail en respectant les r�gles d��thique et de d�ontologie dans son article puisqu�il avait donn� la parole aux deux protagonistes. Pour rappel, l�article en question traitait d�une affaire de la CCCLS dans laquelle un exmagasinier, qui comparaissait dans cette m�me affaire, accusait son directeur de malversations et de harc�lement hi�rarchique. Dans le m�me article, le directeur s�est exprim� en r�futant tout. Par ailleurs, et au sujet de la fameuse gr�ce pr�sidentielle en faveur des journalistes d�finitivement condamn� ou en instance, pour le moment, seul le correspondant d� El-Khabara vu ses cinq affaires class�es d�finitivement apr�s s��tre d�sist� dans celles o� il avait introduit des recours devant la Cour supr�me. Pour les journalistes du Soir d�Alg�rie, El- Watan et la D�p�che de Kabylie, leurs affaires sont toujours pendantes. Y. Y. Le directeur de l�OPGI et un de ses collaborateurs sous mandat de d�p�t Pour des chefs d�inculpation de faux et usage de faux, et passation de march�s douteux, le procureur de la R�publique de Bouira a ordonn�, mardi dernier, la mise sous mandat de d�p�t du directeur de l�OPGI de Bouira et le chef de service charg� de la gestion des march�s, ainsi que le responsable d�un bureau d��tudes priv�. Selon des informations en notre possession, l�enqu�te men�e par les �l�ments de la Gendarmerie nationale a abouti � des faits graves imput�s � la direction de l�OPGI de Bouira. Cette derni�re aurait pass� des march�s imaginaires en les signant comme services faits au profit de trois entrepreneurs priv�s. Ces march�s consistaient en la r�fection des b�timents de la cit� 1 100-Logements de Bouira avec une enveloppe de 800 millions de centimes allou�es dans le cadre des dommages occasionn�s par le tremblement de terre du 21 mai 2003 de Boumerd�s qui avait touch� Bouira. Apr�s la mise sous mandat de d�p�t de ces trois personnes, l�enqu�te de la gendarmerie, qui a r�ussi � r�cup�rer les visas de payement avant leur virement, se poursuit toujours alors que les trois entrepreneurs dans cette affaire devaient �tre entendus � leur tour durant ce week-end. Y. Y.