Consid�r�e comme l�une des plus vastes communes � l��chelle de la wilaya de Tizi Ouzou avec ses 46 km2 et la deuxi�me est au plan de la d�mographie, venant juste apr�s celle de Tizi Ouzou, avec environ 40 000 habitants, r�partis sur plus d�une soixantaine de villages et hameaux �parpill�s sur son grand territoire, la commune de Maatkas souffre aujourd�hui d�un manque flagrant en mati�re de d�veloppement local. Ce dernier est imput� essentiellement au mode de r�partition du budget de wilaya, en vigueur ces derniers temps, sur les diverses communes qui la forment, sans prise en compte des facteurs comme la superficie, la densit� ainsi que le niveau de d�veloppement local de la commune par rapport aux autres au niveau de la wilaya. Ce qui engendre effectivement un d�s�quilibre des plus certains et des plus nuisibles sur les conditions de vie des populations des communes l�s�es. Les pr�sents locataires de l�APC de Ma�tkas, issus du dernier scrutin et que nous avons consult�s � ce sujet, sont cat�goriques et soutiennent que leur commune ne peut pas fonctionner normalement ou pr�tendre � un d�veloppement ne serait ce que relatif avec le m�me budget ou moins que celui octroy� � des communes infiniment moins importantes � tous points de vue et non proportionnel aux facteurs pr�cit�s. Selon eux, un nouveau d�coupage administratif s�impose plus que jamais � cette commune existante depuis les premi�res heures de l�ind�pendance. Pour rappel, Ma�tkas faisait partie de la da�ra de Dra�-Ben-Khedda et englobait en son sein l�actuelle commune de Souk-El-Tenine. Le dernier d�coupage administratif qui remonte � l�ann�e 1985 l��rige au rang de da�ra ou elle coexiste avec sa voisine, Souk- El-Tenine. C�est dans cet ordre d�id�es (dans le sens d�un nouveau d�coupage) qu�une proposition datant de l�ex-mandat a �t� formul�e aux autorit�s de wilaya, mais qui serait rest�e lettre morte aupr�s de ces derni�res, selon toujours les �lus locaux. Dans cette derni�re, il est propos� le d�coupage du territoire de la pr�sente commune en quatre secteurs g�ographiquement d�finis et leur �l�vation au rang de circonscriptions communales � part enti�re. Il s�agit de celui de Berkouka qui renferme � lui seul une quinzaine de villages, de celui du versant sud englobant une dizaine de villages comme Tajdiout, El-Bir, Takhribt, Ighil Aouen�, un troisi�me dont les limites seront repr�sent�es par le village Ighendoussen, d�une part, et de celui de Tizi Lilane, limite actuelle avec r�gion de Mezdata, sise sur le territoire de la commune de Tizi-Ouzou, d�autre part, et enfin un quatri�me qui pr�servera l�actuel chef-lieu, et renfermera les villages d�A�t-Za�m, A�t- Ahmed-Bouhamdoune, Cheurfa et Tala-Hamou auxquels s�ajouteront ceux du secteur d�A�t A�ssa-Ouziane. Cette nouvelle configuration permettra, selon les personnes qui l�ont imagin�e, des retomb�es positives et innombrables sur les population des r�gions concern�es cit�es plus haut. A commencer, par le d�veloppement local qui, en fonction du mode de r�partition actuel, les fera b�n�ficier d�enveloppes financi�res plus consistantes. Dans le cas de l�aboutissement de cette proposition d�un nouveau d�coupage, en quatre secteurs, l�on verra les enveloppes destin�es au d�veloppement local multipli�es par quatre, et les avantages apparaissent clairement. A titre d�exemple, les deux milliards allou�s cette ann�e se transformeront en huit pour la m�me circonscription et le m�me nombre d�habitants. Les actuels �lus locaux r�it�rent aujourd�hui cette revendication, mettant en avant l�insignifiance des PCD accord�s pour une commune d�une telle envergure. Malgr� la consommation totale des enveloppe allou�es et la r�alisation totale des projets lanc�s dans ce cadre en un temps record qui ne d�passe pas les quatre mois, nos interlocuteurs soutiennent que cela reste de loin insuffisant pour r�pondre de mani�re effective aux pr�occupations r�elles. Le cas de l�assainissement, qui ne d�passerait pas les 10% de couverture des besoins de la population et de celui du rev�tement de routes et chemins vicinaux sont mis en avant pour �tayer leurs dires. M�me les efforts fournis pour la consommation du reliquat de l�ann�e pr�c�dente compl�tement achev� n�auraient pas contribu� � amortir s�rieusement toutes les demandes en mati�re de d�veloppement local. Il convient aussi de signaler que la commune de Ma�tkas, contrairement � d�autres, n�a b�n�fici� d�aucun projet dans le cadre du sectoriel. Ce qui n�est pas fait pour arranger les choses, ni pour l�ex�cutif communal encore moins pour les habitants de cette commune et c�est ce qui motive encore plus la n�cessit� de ce nouveau d�coupage.