Depuis le d�part de la brigade de gendarmerie, suite aux �v�nements du Printemps noir en Kabylie, la commune semi urbaine de Boudjima vit, �trangement, sans aucun corps de s�curit� sur toute l��tendue de son territoire. L�APC, en collaboration avec les comit�s de villages de la commune, accul�s et impuissants devant la mont�e en puissance de la d�linquance, a demand� � maintes reprises aux autorit�s comp�tentes l�affectation d�un corps de s�curit� dans la commune afin de mettre fin aux agissements des bandes de malfaiteurs qui prennent en otage la population. Mais, pour le moment et malgr� les rapports d�crivant la situation tr�s inqui�tante, aucune suite favorable n�est accord�e aux dol�ances de la population meurtrie. En effet, le taux d�actes de banditisme est en nette augmentation depuis la d�localisation du corps de s�curit�. La peur du gendarme avait longtemps frein� le r�gne des apprentis criminels. Aujourd�hui, la lacune s�curitaire a favoris� l��mergence de nombreux dealers qui sont derri�re la circulation et la consommation de la drogue, la prolif�ration des bars et autres points de vente de l�alcool sans autorisation, les agressions physiques suivies de vol, les hold-up, les saccages et la violence ainsi que le tapage nocturne et diurne sur la voie publique, les obsc�nit�s� sont monnaie courante � Boudjima. La population prise en tenailles par ces d�linquants ne sait � quel saint se vouer. Les malfaiteurs agissent, avec la tomb�e de la nuit, dans un terrain conquis. Aussi, il n�est pas conseill� de passer par certains endroits comme les cimeti�res et les locaux en chantier o� les bandes se mettent � boire, � se droguer et � se bagarrer. En revanche, l�un des plus horribles des actes des bandits qui terrorisent la population locale a �t� perp�tr�, derni�rement, sur la personne d�un pharmacien officiant au chef-lieu de la commune. Ce dernier estim� de tous a �t� attaqu� par un groupe de jeunes malfaiteurs, en plein jour, dans son officine qui avait tent�, n��tait sa r�sistance, de l��gorger. Cette tentative de crime avait mis en �moi toute la population. Les malfrats en manque de liquidit�s se sont pris � la caisse de la victime. Pour rappel, le gang qui a d�fray� la chronique, sp�cialis� de vols de voitures sur les routes menant � la ville baln�aire de Tigzirt, durant le printemps et le d�but de l��t� en cours, avant d��tre d�mantel� par les services de s�curit�, �tait de Boudjima. Dans la nuit du 20 ao�t dernier, l��cole primaire du village Affadjen n�a pas �chapp� � la vir�e nocturne des malfrats. Avant son retrait des lieux, le gang a mis � sac tout ce qui pouvait l��tre et caus� une lourde facture de d�g�ts. Devant des situations similaires qui se r�p�tent fr�quemment, les autorit�s locales ont demand� un d�tachement de gardes communaux pour s�curiser au moins les �difices publics comme la poste, le si�ge de l�APC et les infrastructures �ducatives, mais en vain. Enfin, le m�me constat est aussi valable pour le chef-lieu de da�ra de Makouda qui vit la m�me situation. Cependant, cette derni�re a b�n�fici� de l�implantation d�une S�ret� de da�ra qui sera r�alis�e dans les mois qui viennent, selon une source officielle. Massiles Juba ATH-ZIKKI Berkis f�te ses projets, son histoire et ses �migr�s C�est une semaine marathon, � la fois festive, historique et �valuative des projets r�alis�s derni�rement par ses citoyens, qu�a connue Berkis, un tr�s beau village incrust� entre les imprenables rochers d�Ath-Zikki � 70 km � l�extr�me est de la wilaya de Tizi-Ouzou Le village constituera d�abord une halte oblig�e pour une importante d�l�gation de la wilaya de Tizi- Ouzou conduite par son secr�taire g�n�rale et compos�e du responsable des moudjahidine et de membres de l�ex�cutif de la wilaya pour inaugurer, � l�occasion du 50�me anniversaire du congr�s de la Soummam, un somptueux m�morial d�di� aux martyrs de la R�volution qui furent quarante � tomber au champ d�honneur sur les 250 habitants que comptait le village � l��poque, ainsi qu�une maison de jeunes r�alis�e en partie par le village . Une page glorieuse d�histoire racont�e par le moudjahed Da Khellaf et ses compagnons avec force d�tails et sur les sites m�mes des op�rations et comment�e par d�autres poignants t�moignages ext�rieurs durant les prises de parole, mettant en exergue le r�le strat�gique jou� par ce village martyr durant la pr�paration du congr�s de la Soummam. Une localit� par laquelle transiteront les colonels Amirouche, Abderrahmane Mira et Mohand Oulhadj. Plus de 2000 convives venus des quatre coins de la r�gion seront de la f�te qui se prolongera vendredi avec le sacrifice de trois b�ufs dans la bonne la tradition �timechret�, f�te de partage et de convivialit� . Ce fut une journ�e exceptionnelle destin�e � f�ter aussi les �migr�s du village � la veille de leur retour de vacances comme Lynda Amalou et sa famille, une fille qui est de tous les combats associatifs pour la promotion de la culture amazighe en France, de cette famille venue sp�cialement d�Akbou pour �tre de l��v�nement haut et riche en couleur. Berkis en proie � un ch�mage effarant dans cette r�gion au relief escarp�, avait besoin de ses �migr�s pour mener � bon port ses nombreux projets d�int�r�t commun. Leur pr�cieux et incontournable appoint a �t� appr�ci� � sa juste valeur par les habitants. Un gala anim� gracieusement par une pl�iade d�artistes couronnera la f�te qui ira jusqu�� l�aube. Louiza, Ferhat Mehenni, Dahmani Bela�d, Djamila Idurar, Ahitos et son fils Ameziane, Sma�l Koubi, le groupe de Mohand Amokrane et Mallek r�pondront sans la moindre h�sitation � l�invitation. D�autres chanteurs comme Cherif Hamani, Moh Amichi et Kaci Abderrahmane, retenus par des rendez-vous , s�excuseront. La place du village, pleine comme un �uf, a ainsi v�cu d�intenses moments de joie et de bonheur partag�s dans la communion par tout le village r�solument tourn� vers l�avenir. Berkis, sur la montagne de laquelle a �lu domicile une colonie de singes magots, est aussi riche de ses imposants sites touristiques qui font le bonheur des f�rus de sport de montagne. Salem Hammoum