Cela fait plusieurs ann�es que la population de Boudjima souffre d�un manque d�eau chronique et de l�ins�curit�. Les efforts d�ploy�s conjointement par les autorit�s locales et la soci�t� civile, les promesses quant � la prise en charge de ces questions n�ont encore apport� aucun changement � la situation. Le 21 d�cembre 2006, l�actuel wali de Tizi-Ouzou a promis l�eau avant le 1er juin et la construction d�un si�ge devant accueillir un service de s�curit� au plus tard � la fin du premier trimestre 2007. Mais, aujourd�hui, dans la commune, il n�y a ni eau potable ni aucun service de s�curit� et encore moins un d�but des travaux des locaux de la caserne promise. Situ� � bout de bras des nappes phr�atiques de Sebaou, mais au bout de la cha�ne de distribution v�tuste et d�faillante de Ouaguenoun, Boudjima demeure l�une des communes les plus mal loties, en mati�re d�eau potable de la r�gion nord de Tizi-Ouzou. Lors de sa visite de travail, le wali de Tizi-Ouzou, saisi par les autorit�s locales et la population, a �promis de transf�rer l�eau du barrage de Taksebt � compter du 1er juin dernier�. Seulement, les travaux accusent du retard et la patience de la population locale est, une fois de plus, mise � rude �preuve pour on ne sait combien de temps encore. L�autre souci majeur de la population est relatif � l�ins�curit� dans tout le territoire de la commune. En effet, depuis le d�part des gendarmes dans le cadre de la normalisation de la crise du Printemps noir de Kabylie, Boudjima a toujours fonctionn� sans aucun service de s�curit� et ce, en d�pit des vols � r�p�tition, d�actes de violence, de la g�n�ralisation de la consommation de drogue, de la prolif�ration des d�bits de boissons, le tapage nocturne. Les comit�s de villages et �lus locaux ont � maintes reprises demand� l�affectation d�au moins un d�tachement de la garde communale pour s�curiser les �difices publics mais en vain. La population est plus que jamais prise en otage, et c�est un appel de d�tresse qu�elle lance aux instances concern�es. M. G. Les citoyens d'Azazga bloquent la d�charge publique Comme il fallait s�y attendre, les citoyens de trois villages d�Azazga (Thadarth, Ighil Bouzel et Tachroufth) sont mont�s au cr�neau en mettant � ex�cution leur menace de recourir � des actions muscl�es dans le cas o� les autorit�s locales n�acc�dent pas � leur exigence de faire d�localiser la d�charge publique qui re�oit quotidiennement des tonnes d�ordures m�nag�res et m�me des carcasses et cadavres de bestiaux rendant insupportable leur quotidien notamment en p�riode estivale, situation exasp�r�e par les envahissantes fum�es qui se d�gagent lors de l�incin�ration des d�tritus (voir notre �dition de jeudi). Samedi dernier, date butoir de l�ultimatum donn� aux autorit�s pour prendre en charge leurs dol�ances qui remontent � au moins cinq ans � les en croire, les citoyens mobilis�s pour la circonstance se sont oppos�s au d�versement d�ordures sur le site en question en en bloquant l�acc�s aux camions poubelles. Des �quipes assureront des permanences de garde de 4h30 du matin � 18h30 pour emp�cher tout d�chargement d�ordures dans cette d�charge assurent des membres du comit� de village d�Azazga. Le P/APC d�Azazga s�est, selon le comit�, rendu sur place samedi pour n�gocier un prolongement de l�ultimatum afin de trouver une solution palliative en attendant la r�alisation du projet du centre d�enfouissement technique de Boubhir mais sans succ�s semble-t-il puisque les habitants ne veulent plus subir les affres de la d�charge, source de maladies et de pollution pour leur environnement, situation dont ils ont fait �tat dans une correspondance adress�e aux autorit�s r�gionales et m�me au minist�re de l�Int�rieur appuy�e par une p�tition sign�e par 400 foyers. Apr�s le refus par les citoyens de Yakouren de recevoir ces ordures dans ou � proximit� du territoire de leur commune, l�APC d�Azazga se serait provisoirement r�solue � les acheminer jusqu�� l�enclave de Boubhir distante de quelque 25 km en attendant une autre solution.