Min�e par le conservatisme st�rile et les petits int�r�ts qui arrivent, � tous les coups, � immobiliser les initiatives les plus tenaces, Mila vit au ralenti et son d�veloppement patine. Les walis passent et se succ�dent sans rien pouvoir changer, ou presque. En effet, Mila est confront�e � d�inextricables probl�mes. Pauvre, d�munie et extr�mement sous-�quip�e, elle repr�sente, paradoxalement, la wilaya o� il est pratiquement impossible de r�aliser un quelconque projet ou �quipement d�utilit� publique sans s�attirer les foudres d�une frange de la population ou r�pondre devant la justice de cet �acte t�m�raire�. Des propri�taires ou des pseudo-propri�taires fonciers, encourag�s, faut-il le souligner, par la complicit� de certains responsables locaux, en font leur raison de vivre et de s�enrichir. Des programmes qui s��tirent dans le temps, des op�rations en perp�tuelle r��valuation, des projets qui ne cessent d'�tre ballott�s et transf�r�s. Tous les secteurs � Mila sont confront�s � cette �pineuse quadrature du cercle et arrivent de moins en moins � placer un quelconque nouveau projet, malgr� les besoins pressants d�une population toujours d�munie et de plus en plus exigeante. Combien de projets ont attendu des ann�es pour arriver enfin � r�soudre, en partie, l��cueil de l�assiette fonci�re ? Combien d�autres ont �t� stopp�s net en pleine r�alisation, et souvent, carr�ment abandonn�s, faute de ne pouvoir faire face � une �opposition muscl�e� ou � une d�cision judiciaire ? Et ce ne sont s�rement pas messieurs de l�OPGI, de la DLEP, de la DNC, de l��ducation, de la formation professionnelle, de la sant�, de la DJS, de la culture, de la DTP, de la DHW et des for�ts qui nous contrediront, car les preuves et les exemples sont l�gion. Le dernier en date a trait � la r�alisation par l�OPGI de 460 logements sociaux-locatifs � Mila-Ville. Alors que les travaux vont bon train et avancent bien, voil� qu�une d�cision de justice dat�e du 16 ao�t 2006 vient tout remettre en cause en d�cidant purement et simplement l�arr�t des travaux, suite � une plainte en r�f�r� d�pos�e par le suppos� propri�taire de cette parcelle de terrain (Ezzarb- Labiodh) d�une superficie de 2 hectares 40 ares et 74 centiares, sur laquelle est implant� le projet. L�OPGI de Mila a d�j� v�cu ce genre de situation en abandonnant des carcasses de b�timents � moiti� r�alis�es sur des terrains priv�s ! L�exemple de celle situ�e � la cit� 500 Logements � Mila en est la parfaite illustration, abandonn�e aux al�as du temps, apr�s avoir englouti des centaines de millions pay�s par le contribuable. La r�action, en somme toute l�gitime, de tout un chacun est d�essayer de comprendre les tenants et les aboutissants de cet imbroglio foncier � la Milevienne. Qui est derri�re ? Qui tire les ficelles ? Qui en profite ? Qui vend la m�che tout en induisant en erreur les autres services sur l�origine fonci�re et la nature juridique des terres ? Des questions qui se posent avec acuit�, ici � Mila, mais qui restent toujours sans r�ponse. Il faut signaler, tout de m�me, que le wali, M. Djamel-Eddine Salhi, a lors d�une session de l�APW bien mis le doigt sur cette gravissime affaire, demandant des rapports bien d�taill�s sur tous ces cas, tout en d�signant par des menaces � peine voil�es les responsables de ces sc�narios h�morragiques pour le Tr�sor public. Mais depuis, plus rien� A. M�ha�moud