Vu le d�veloppement que ne cesse de conna�tre le secteur de l�agriculture ces cinq derni�res ann�es dans la wilaya de Jijel, couvrant une superficie agricole totale (SAT) de 99 000 ha, pour une superficie totale utile (SAU) de 43 649 ha soit 44% de la SAT, des terres se trouvant pour la plupart en montagne, le reste sur la bande c�ti�re est, n�cessitent la mobilisation de grandes ressources en eau. Une SAU qui a besoin de grandes quantit�s d�eau pour son irrigation de l�ordre de 150 hm3/an. Selon les chiffres de la Direction de l�hydraulique, la ressource de la superficie irrigu�e actuelle estim�e � juste titre � 5 572 ha �provient des prises sur oueds, puits, forages, sources et retenues collinaires (20 hm3)�. Ces derni�res au nombre de 29 � l��chelle de la wilaya sont d�une capacit� globale de 3 hm3, tout juste de quoi irriguer 600 ha. Des ouvrages r�alis�s, dit-on, entre 1985 et 1990 demeurent �sous-utilis�s et sans entretien�. Et sur les 29 ouvrages que compte la r�gion, on apprendra que seuls six sont en bon �tat, 20 autres n�cessitent des travaux de r�habilitation pour un montant de 120 millions de dinars, alors que le reste est �compl�tement endommag�. Partant de l�, les �tudes men�es par le bureau d��tudes Sethyco recommandent �la recherche de sites moyens et grands barrages, au d�triment de l�aspect retenue collinaire et petit barrage�. Et pour r�pondre aux dol�ances des agriculteurs et assurer la p�rennit� du secteur, des �tudes ont �t� effectu�es pour quatre autres p�rim�tres d�irrigation en plus de celui en cours de r�alisation entre la plaine de Jijel et Taher sur 4 885 ha, lequel sera aliment� par 15 hm3 � partir des eaux du barrage d�El Agrem. Les p�rim�tres d�irrigation ayant fait l�objet d��tudes sont ceux de Belghimouz (800 ha), un projet � l�abandon pour lequel une enveloppe de 20 millions de DA est n�cessaire ; Oued Ajoul (900 ha), tributaire de la r�alisation des barrages de Irdjana et Bouadjoul dans la r�gion ; Afalaz (300 ha) a besoin de 1,5 hm3 d�eau est sera aliment� � partir des barrages d�Irdjana et Boussiaba en cours de r�alisation pour ce dernier, alors que celui d�El Aouana (200 ha) dont les besoins sont estim�s � 1 hm3 son alimentation est pr�vue � partir du barrage de Kissir dont les travaux ont d�marr� il y a quelques mois. D�ici l�, le secteur a besoin d�une structure locale des p�rim�tres d�irrigation pour la prise en charge et la gestion de tels projets.