La France doit nettoyer les sites contaminés par ses explosions nucléaires en Algérie    Projet du gazoduc TSGP: Une étape décisive engagée lors de la 4e réunion ministérielle d'Alger    Ouled Djellal: décès du moudjahid Touhami Thabet    M. Saihi rencontre les membres du Syndicat national des corps communs de la santé publique    Ouverture de la 46e session ordinaire du Conseil exécutif de l'UA à Addis-Abeba avec la participation de M. Attaf    Les affabulations du Maroc n'ont pas de limites...    Ghaza : le bilan de l'agression sioniste s'alourdit à 48.222 martyrs et 111.674 blessés    Industrie alimentaire : une délégation omanaise visite le groupe "LaBelle" pour examiner les opportunités de partenariat    Pluies orageuses sur les wilayas du centre jeudi    Le Fonds souverain algéro-omanais commun donnera une forte impulsion aux investissements dans les deux pays    Santos : Neymar loupe la deuxième marche    L'affiche MCA-JSK, l'ESM et l'USB sommés de réagir    COA : L'AG des athlètes olympiques,des médecins et des journalistes, ce jeudi    Augmentation du soutien au livre en 2025    Huit pièces en lice à Annaba    Krikou souligne le rôle actif des jeunes dans l'édification constitutionnelle de l'Etat et la préservation des acquis    Boughali salue l'engagement de l'Etat pour améliorer le système de santé    Cyclisme/Tour d'Algérie 2025 (3e étape) : l'Algérien Yacine Hamza décroche un 3e succès de rang et reste en jaune    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie au Liban    Fédération algérienne de handball: l'Assemblée générale élective le 6 mars prochain    Aviron/Championnat national en salle 2025: Douera accueillera la compétition les 21 et 22 février    Illizi: une vingtaine d'artistes nationaux et étrangers à l'exposition N'Ajjer d'arts plastiques    Ouled Djellal: La dépouille mortelle du moudjahid Mohamed Labiad inhumée au cimetière de Sidi Khaled    L'UGTA disponible pour un dialogue «approfondi»    Le ministre nigérien du pétrole en visite de travail en Algérie    Coup d'envoi d'une caravane d'aide au peuple palestinien    Arrestation de cinq dealers    Journée d'étude sur «Le cancer en Algérie», mardi prochain    Des colons prennent d'assaut la mosquée Al-Aqsa    Les principaux indicateurs économiques    Wilayas de l'Ouest Installation des présidents et procureurs généraux des Cours de justice    MAE iranien : Le projet de déplacement forcé des habitants de Ghaza s'inscrit dans le plan colonial d'«effacement de la Palestine»    L'imprudent et impudent Donald Trump dévoile les enjeux de la guerre proxy à Ghaza    La maison des Brontë à Haworth en Angleterre    Saïd Chanegriha se rend aux entreprises Bharat Forge Limited et Larsen And Toubro    Un crime horrible qui fait encore des victimes        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



INITIATIVE POUR LA TRANSPARENCE DANS LES INDUSTRIES EXTRACTIVES
La communaut� internationale d�cid�e � aller de l'avant De notre envoy� sp�cial � Oslo Djilali Hadjadj
Publié dans Le Soir d'Algérie le 23 - 10 - 2006

La 3e Conf�rence pl�ni�re de l��Initiative pour la transparence dans les industries extractives� � EITI �, qui vient de se tenir � Oslo (Norv�ge) les 16 et 17 octobre 2006, a r�uni les repr�sentants de plusieurs dizaines de gouvernements, les grandes compagnies p�troli�res et mini�res, de nombreuses ONG et les institutions financi�res internationales. Le pr�sident de la Banque mondiale, Paul Wolfowitz, a fortement encourag� la consolidation et l��largissement de l�EITI, mais il a surtout prononc� un discours tr�s ferme contre la corruption qui s�vit plus particuli�rement dans les pays poss�dant d�importantes ressources naturelles.
Cette Conf�rence pl�ni�re a �t� marqu�e par la pr�sentation d�un rapport (*) bilan et perspectives, bilan pr�sent� par le �Groupe consultatif international�. Depuis son lancement, il y a quatre ans, l�Initiative de transparence des industries extractives (EITI) a beaucoup progress�. Parmi les 53 pays riches en ressources dans le monde, plus de la moiti� se sont aujourd�hui engag�s � appliquer les principes de l�EITI ou vont bient�t le faire. En reconnaissant les contributions importantes et pertinentes de toutes les parties prenantes, l�EITI devient, � juste titre, la norme internationalement accept�e en mati�re de transparence dans le secteur du p�trole, du gaz et des mines. L�EITI est une initiative volontaire. Pour qu�elle r�ussisse � long terme et pour qu�elle soit accept�e en tant que norme internationale, on savait qu�elle devait trouver la cr�dibilit� au plan international, qu�elle devait poss�der une structure claire de gestion pour la faire progresser et que ses partisans devaient pouvoir expliquer clairement les avantages de sa mise en �uvre. En juillet 2005, le �Groupe consultatif international� (International Advisory Group ou IAG) a �t� cr�� pour examiner les questions suivantes : comment juger que les pays font effectivement ce qu�ils se sont engag�s � faire pour appliquer l�EITI ? Comment l�EITI peut-elle mieux comprendre et communiquer les incitations aux diff�rentes parties prenantes de l�EITI ? Quelles dispositions en mati�re de gestion seront les plus efficaces pour assurer la r�alisation des objectifs de l�EITI ?
L'incontournable processus de validation
Il est crucial de pouvoir valider les progr�s des pays et des entreprises dans leur mise en �uvre de l�EITI. L�IAG a donc pr�par� un guide de validation de l�EITI pour d�crire comment les pays peuvent valider leur mise en �uvre. L�IAG a conclu qu�il devrait y avoir deux cat�gories de pays qui mettent en �uvre l�EITI : les pays candidats et les pays conformes : les pays candidats sont ceux qui se sont engag�s � appliquer l�EITI en travaillant avec la soci�t� civile et les entreprises ; ont nomm� une personne qui dirigera la mise en �uvre et ont pr�par� un plan de travail du pays. Les pays conformes sont ceux qui ont enti�rement mis en �uvre l�EITI. Ils ont publi� et distribu� un rapport EITI en respectant tous les principes et crit�res de l�EITI. Les valideurs pr�pareront un rapport qui contiendra une �valuation globale pour d�finir si un pays est candidat, conforme ou si des points d�interrogation graves existent quant � la mise en �uvre. Le rapport portant sur un pays candidat doit �galement inclure une �valuation des progr�s dans ce pays. Les rapports seront publi�s apr�s avoir �t� accept�s par la commission des parties prenantes, par le gouvernement et par le Conseil de l�EITI. Un pays conforme fera l�objet d�une validation tous les deux ans ; un pays candidat pourra, si n�cessaire, �tre valid� plus souvent. Pour assurer son succ�s, il est �vident que l�EITI devra communiquer avec tous les groupes qui la soutiennent ou qui sont int�ress�s par sa mise en �uvre (comme le gouvernement des pays producteurs, les entreprises, les �conomies en �mergence, les organismes internationaux, les investisseurs et le gouvernement des pays qui apportent leur soutien) de mani�re claire et cr�dible en ce qui concerne les avantages de l�EITI. L�application de l�EITI a des avantages directs, alors qu�une meilleure transparence et responsabilit� apporte des avantages indirects. L�IAG recommande que l�EITI �uvre pour am�liorer encore les donn�es probantes concernant les incitations, en examinant notamment les r�sultats du d�veloppement, l�environnement commercial et la s�curit� des approvisionnements en �nergie.
D�fis futurs pour la consolidation et l'�largissement de l'EITI
Il existe des diff�rences importantes qui touchent la mise en �uvre de l�EITI dans les pays miniers par rapport aux pays dont les industries extractives sont principalement li�es au p�trole ou au gaz. Citons la mani�re de travailler des entreprises, l�envergure ou les impacts �conomiques du secteur, ainsi que le contexte social dans lequel le secteur minier op�re. L�IAG recommande que l�EITI accorde plus d�attention aux besoins sp�cifiques du secteur minier. Dans certains pays, les flux de revenus infranationaux sont importants, parall�lement aux transactions nationales ; ceci pourrait avoir des cons�quences au niveau de la mise en �uvre de l�EITI dans ces pays. L�IAG a sugg�r� que l�EITI approfondisse sa r�flexion sur cette question complexe. Les liens avec d�autres initiatives pertinentes seront certainement b�n�fiques pour l�EITI � long terme. Mais il existe de nombreux processus et organisations avec lesquels l�EITI pourrait envisager de s�associer. Lorsque l�EITI d�cide quels sont les programmes avec lesquels il souhaite travailler, il devra examiner comment ces rapprochements aideront l�EITI � devenir une norme accept�e au plan international tout en tenant compte des implications au niveau des ressources. La demande en ressources naturelles dans les �conomies en �mergence comme le Br�sil, la Russie, l�Inde et la Chine augmente rapidement. Les entreprises de ces pays jouent un r�le de plus en plus actif dans la prospection partout dans le monde. L�IAG sugg�re que l�une des priorit�s de l�EITI doit �tre de travailler avec les �conomies en �mergence et avec leurs entreprises. En ce qui concerne les dispositions futures pour l�EITI au niveau des pays et au niveau international, l�IAG a r�affirm� le principe comme quoi ce sont les gouvernements participants eux-m�mes qui devraient conserver la responsabilit� principale de la mise en �uvre de l�EITI. La communaut� internationale devrait soutenir les pays qui souhaitent appliquer l�EITI.
Mise en place du conseil de l'EITI
L�IAG a reconnu qu�une structure internationale �tait n�cessaire pour canaliser les conseils et le soutien financier, ainsi que pour �changer les le�ons apprises. N�anmoins, cette structure devra �tre �l�g�re� et con�ue en pensant � l�objectif ultime de l�EITI, qui est de s�int�grer, c'est-�dire que ses crit�res et principes deviendront la mani�re normale de travailler dans toutes les industries extractives pertinentes d�ici trois � cinq ans. L�IAG a recommand� la cr�ation d�un conseil dont le mandat sera le d�veloppement global, la direction strat�gique et la cr�dibilit� de l�EITI, ainsi que les activit�s mobiles et les activit�s de pression, recommandation accept�e par la 3e Conf�rence pl�ni�re. Peter Eigen, fondateur et ancien pr�sident de Transparency International, ONG de lutte contre la corruption, qui coordonnait l�IAG, a �t� nomm� pr�sident de ce Conseil. Les membres du conseil qui ont �t� d�sign�s refl�tent la nature plurielle de l�EITI en ce qui concerne les parties prenantes. Les phases initiales de l�EITI se sont sold�es par un succ�s ; les pays producteurs, les entreprises et les pays qui apportent leur soutien sont toujours plus nombreux � rejoindre l�EITI. L�objectif ultime est de faire en sorte que les principes et crit�res de l�EITI deviennent la norme internationale pour la transparence dans le secteur du p�trole, du gaz et des mines. Les recommandations pr�sent�es dans ce rapport portent sur les principaux facteurs qui permettront d�atteindre cet objectif. D. H.
(*) Le Soir Corruption met � la disposition des lecteurs int�ress�s les documents officiels de la 3e Conf�rence pl�ni�re de l�EITI, en fran�ais ou en arabe. Il suffit de nous contacter via Internet � l�adresse �lectronique suivante : [email protected]


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.