La 3e Conf�rence pl�ni�re de l��Initiative pour la transparence dans les industries extractives� (EITI), qui a eu lieu � Oslo (Norv�ge), les 16 et 17 octobre 2006, a r�uni les repr�sentants de plusieurs dizaines de gouvernements, les grandes compagnies p�troli�res et mini�res, de nombreuses ONG et les institutions financi�res internationales, dont le FMI et la Banque mondiale. Cette Conf�rence pl�ni�re a �t� marqu�e par la pr�sentation d�un rapport-bilan et perspectives, bilan pr�sent� par le �Groupe consultatif international� de l�EITI. Depuis son lancement, il y a quatre ans, l�Initiative de transparence des industries extractives (EITI) a beaucoup progress�. Parmi les 53 pays riches en ressources dans le monde, plus de la moiti� se sont aujourd�hui engag�s � appliquer les principes de l�EITI ou vont bient�t le faire. En reconnaissant les contributions importantes et pertinentes de toutes les parties prenantes, l�EITI devient, � juste titre, la norme internationalement accept�e en mati�re de transparence dans le secteur du p�trole, du gaz et des mines. L�EITI est une initiative volontaire. Pour qu�elle r�ussisse � long terme et pour qu�elle soit accept�e en tant que norme internationale, on savait qu�elle devait trouver la cr�dibilit� au plan international, qu�elle devait poss�der une structure claire de gestion pour la faire progresser et que ses partisans devaient pouvoir expliquer clairement les avantages de sa mise en �uvre. En juillet 2005, le �Groupe consultatif international� avait �t� cr�� pour examiner les questions suivantes : comment juger que les pays font effectivement ce qu�ils se sont engag�s � faire pour appliquer l�EITI ? Comment l�EITI peut-elle mieux comprendre et communiquer les incitations aux diff�rentes parties prenantes de l�EITI ? Quelles dispositions en mati�re de gestion seront les plus efficaces pour assurer la r�alisation des objectifs de l�EITI ? Il est crucial de pouvoir valider les progr�s des pays et des entreprises dans leur mise en �uvre de l�EITI. Il existe des diff�rences importantes qui touchent la mise en �uvre de l�EITI dans les pays miniers par rapport aux pays dont les industries extractives sont principalement li�es au p�trole ou au gaz. Citons la mani�re de travailler des entreprises, l�envergure ou les impacts �conomiques du secteur, ainsi que le contexte social dans lequel le secteur minier op�re. Les phases initiales de l�EITI se sont sold�es par un succ�s ; les pays producteurs, les entreprises et les pays qui apportent leur soutien sont toujours plus nombreux � rejoindre l�EITI. L�objectif ultime est de faire en sorte que les principes et crit�res de l�EITI deviennent la norme internationale pour la transparence dans le secteur du p�trole, du gaz et des mines. Le minist�re alg�rien de l�Energie et des Mines et la compagnie Sonatrach, invit�s � cette 3e Conf�rence pl�ni�re par le gouvernement norv�gien, n�avaient pas fait le d�placement � Oslo, ce qui avaient laiss� perplexes les organisateurs et nombre d�observateurs ; l�Association alg�rienne de lutte contre la corruption y �tait repr�sent�e.